Mercredi 16 août 2006 à 7:04

Une amie polonaise qui termine sa thèse sur Godbout (écrivain québecquois) cherche en vain l'auteur de cette citation :

«Un sang chaud qui bat dans des tissus
exceptionnellement fins, une générosité à fleur
de débordement, à fleur d'incompréhension,
un désir d'être aimé à fleur de jalousie insupportable,
une habitation ancestrale de vie avec l'homme
sous la tente, à fleur d'intelligence, une beauté féline,
parfois équivoque, d'étalon à fleur de féminité.»


Quelqu'un connait-il l'auteur de ce texte ? J'ai fait une recherche sur internet mais cette fois, en vain ! Allez, allez, on se remue les neurones !!! Elle cherchait du côté de Rimbaud, mais je n'y crois pas beaucoup.

Y'a rien à gagner, juste le plaisir d'aider une francophile de Jastrzebie Zdrój.


Mercredi 16 août 2006 à 0:10

XXXXXXXXXXLa pigeonne, c'est une belle salope avec sa fidélité légendaire. Vas-y Coco, je te XXXXXXXchoisis, c'est toi qui me voleras dans les plumes ad vitam eternam. Elle tourne sur elle-même, XXXXXXXses petites pattes rouge vif tracent dans la poussière les messages secrets de l'Internationale XXXXXXXFéminine. Elle se dandine et roucoule, affiche son œil rond où ne luisent que des reflets, se tient XXXXXXXde profil pour te voir, pivote encore par le travail saccadé de ses longs doigts griffus sur le sol du XXXXXXXpigeonnier. Mon grand-père déjà était un coulonneux. Nous allions tous les deux tout au fond du XXXXXXXjardin distribuer les graines aux volatiles. L'odeur de la fiente, de la poussière, tout cela se mèle à XXXXXXXma mémoire imaginaire. L'appentis de béton, les grandes plaques grises où la mousse dessine XXXXXXXen tâches nuageuses des figures inventives, vertes et jaunes. Je te baisais dans l'appentis, cela XXXXXXXarrive plus tard, ta robe à pois dont le tissu fut si léger sur mon avant-bras. L'odeur si XXXXXXXparticulière de tes cheveux quand j'y plongeais les doigts, la main si pleine soudain de tes algues XXXXXXXbrunes, encore pourrais-je en ajouter à ces marines métaphores.
XXXXXXXXXXL'envol des pigeons dans la campagne. Le rythme de leurs ailes claquant dans l'air XXXXXXXavec un bruit de rituel. Le virage sur l'aile, on s'appuie sur le vent et la rapidité. Si peu de choses XXXXXXXbougent, hormis dans l'alentour, l'étrange sifflement de leur longue envolée. Un trait sur le soleil XXXXXXXet le colombophile déjà, laissant tomber la main qu'il portait en visière, s'en va à pas fourbus XXXXXXXramasser les paniers. Quelques retardaires refont un peu le tour avant de s'éloigner, ceux-là ne XXXXXXXseront pas c'est sûr, les vainqueurs du concours.
XXXXXXXXXXL'odeur de fiente et de poussière m'est même devenue comme un aphrodisiaque. Je XXXXXXXla hume longuement me souvenant encore de tes yeux égarés, de tes yeux de femelle inventant XXXXXXXle chemin des premiers incendies
XXXXXXXXXX[_OoOoh sauve-moi pensais-tu en insérant tes doigts dans mon épaule, sauve-moi],

X
XXXXXX
de tes yeux d'extra-lucide
XXXXXXXXXX[tu sais très bien ce qui arrive. Tu le sais déjà. Le ventre. Au loin du ventre, on te préviens
XXXXXXXXXX _emmène-moi dis-tu à présent, emmène-moi]

X
XXXXXX
tandis que ton souffle délicatement s'introduit dans mon oreille et le bruit des pigeons XXXXXXXpar-dessus qui accompagne ton émoi. Petites graines tombant en pluie dans les mangeoires XXXXXXXmétalliques et sonores.
XXXXXXXXXXC'est toi qui me volera dans les plumes ad vitam aeternam. Je te choisis. Voilà ce XXXXXXXqu'elle raconte la pigeonne dans cette danse intime au bord de la gouttière pendant que je passe, XXXXXXXtrois étages plus bas, armé d'un souvenir. Elle a élu son mâle. Celui qui volera près d'elle dans les XXXXXXXairs bleus et blancs. Celui qui veillera sous la lune afin que rien n'égratigne jamais la peau XXXXXXXdélicate de son sommeil. Celui à qui elle tendra régulièrement le croupion pour voir si toujours XXXXXXXcela fonctionne. Celui-là. Le seul qui jamais lui montera sur le dos, à peine trois secondes pour XXXXXXXle plaisir immense d'entendre leurs piaillements quand l'un ou l'autre rentrera lestés de sa XXXXXXXmoisson. Plus tard, pendant qu'en ce nichoir, il sera endormi de toute sa confiance, la pigeonne XXXXXXXglissera doucement, silencieusement, vers ce bellâtre près du coin dont le poitrail de lumières XXXXXXXvertes et bleues évoque en elle comme un envie de danse.


Note de fin spéciale pour Phil :
Le gangster menaçant : _il est dans l'coup ou il l'a dans l'cul ?
Le psy : _dans l'coup, je préfère. Enfin, c'est ce que moi je voterais…
(coup d'oeil sur sa gauche à De Niro) …bien sûr, si je pouvais voter.
[Dialogue de Mafia blues 2, la rechute]

Mardi 15 août 2006 à 0:45

http://www.theinternetpatrol.com/amazon-patents-basic-arithmetic

Putain, le jour où j'ai inventé l'eau chaude, j'aurais du faire breveter. J'aurais ainsi, à l'heure qu'il est, des couilles en or et au chaud ! (Pour mémoire, il y a même Microsoft qui a réussi à faire croire qu'ils ont inventé le double-clic ! Certifié et tout et tout ! Ils n'ont pas inventé la souris, n'ont pas été les premiers à l'utiliser sur un ordinateur domestique mais ils possèdent le double-clic !!! Dans leur grande générosité, ils n'ont pas poussé le vice jusqu'à nous vendre des souris à monnayeurs !).


Mardi 15 août 2006 à 0:03

XXXXXXXXXXXXNous vivons dans un monde où la confiance devient une chose rare et je ne vais pas pouvoir aller à Biarritz. C'est ça qui est drôle !
XXXXXXXXXXXXEn ce moment, je suis coincé entre les dettes d'une amie qui ne rembourse pas ce que j'ai emprunté pour elle par confiance et la facture d'un avocat qui pense plus à encaisser les chèques qu'à me défendre (A Toulouse, ne faites jamais confiance à un avocat qui porte un nom de croisière, je vous le conseille !).
XXXXXXXXXXXXEn juin, j'ai réussi à aller à Bruxelles en train pour 90 euros. Mais bizarrement, pour me rendre à Biarritz (qui n'est qu'à 3h30 d'ici par l'autoroute quand on a une voiture !), la Sncf nous fout le billet à 75 euros !!! Allez comprendre ! Il me semblait que l'on payait au kilomètre, mais bon…
XXXXXXXXXXXXPourquoi veux-je aller à Biarritz ? Pas du tout pour me dorer la pilule ! Il se trouve simplement que, emporté une fois de plus par un élan de confiance, je lui ai parlé de mon projet et qu'il faudrait qu'on se rencontre. Et qu'à la fin du mois, il laisse sa région verdoyante pour descendre dans le Sud-Ouest (tu vas voir, ici les pelouses sont sèches !).
XXXXXXXXXXXXDonc, la rencontre, ce ne sera pas pour cette fois. J'espère que c'est pour bientôt parce qu'il a l'air vraiment digne de confiance et intéressé par cette idée.

[La vie est une belle salope généreuse : elle vous tend les bras
et quand vous vous lancez, elle fait un pas en arrière.
Ça n'est pas grave, je fais les roulés-boulés comme personne !]


Ceci est un article sur ma vraie vie ! Je vais finir par faire un vrai blog, moi :-]

Lundi 14 août 2006 à 0:13



[…]
Le moteur de recherche d'Ixquick permet à l'utilisateur de lancer une recherche à partir de 12 des meilleurs moteurs de manière simultanée, technique connue sous le nom : méta recherche. Cependant, Ixquick ne partage pas les données personnelles des utilisateurs avec les moteurs de recherche. En outre, à partir de cette semaine, Ixquick va effacer de ses fichiers journaliers les adresses IP des utilisateurs ainsi que les paramètres uniques d'identification.

«De la sorte, tout internaute pourra utiliser Ixquick en accédant à la série des meilleurs moteurs de recherche sans exposer aucunement sa vie privée», […]

Extrait du communiqué de presse "ixquick élimine Big Brother" du 13 juin 2006.

Ceci n'est pas une pub, c'est un conseil !  (en plus, c'est européen et pas américain !!!)

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