XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXTu verras, tu y arriveras, toi aussi à grandir, XXXXXà rattraper ton âge. Tu finiras par l'oublier le prix des vinyls et de la menthe à l'eau. La terrasse XXXXXdu café dans la petite rue ombragée près du lycée. Tu finiras bien par les perdre, va, tes rêves XXXXXde jeunesse, les cowboys ne tuaient pas vraiment les indiens, ils se relevaient peu après quand XXXXXl'un des autres le touchait, disant : _T'es plus mort maintenant. Tu l'accepteras le passage du XXXXXpassé, la liste détaillée des amis disparus, engloutis par la vie, vivants encore pour la plupart, XXXXXmais ailleurs (oh cette certitude). Tu finiras bien par comprendre qu'on ne l'emporte pas bien XXXXXloin sa vie, même en traînant les pieds, on y va tous de l'avant. Tu verras, tu y arriveras à XXXXXavancer pareil.
XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXEt ce truc qui colle aux doigts, là-bas dans XXXXXles églises, front-épaule-épaule, je te répands de la pureté. Tu finiras par l'oublier cette beauté XXXXXdu monde que tu crois voir partout. Tu l'accepteras toi aussi la banalité au présent, l'amour à la XXXXXpetite semaine, les petits mots sur le frigo mais juste pour ne pas oublier le pain. Tu le briseras XXXXXtoi aussi, le voile du merveilleux, l'illusion adolescente. Tu les sècheras suspendues tête en bas XXXXXles belles incandescentes afin d'en garder pour toujours le souvenir. Chaque jour, la poussière XXXXXà repousser.
XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXRoucoulante Maria, silencieusement me XXXXXdisait son plaisir au creux d'un lit de hasard et de nécessité. J'ai bien d'autres fantômes dans mes XXXXXréserves. J'en visite certaines, parfois dans un plaisir intact [miroir dans le miroir dans le miroir, XXXXXainsi se tricote ma mémoire] d'autres non plus de nom, celle-ci ne portera plus jamais de visage XXXXXpar dessus ses courbes licencieuses. Il arrive à certaines de libérer la place, je le remarque XXXXXà peine. Je n'y suis pas tant que ça attaché. Plus tant que ça. Il est vrai qu'à présent, je savoure XXXXXles voyages.
XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXTu y arriveras, toi aussi, à trouver XXXXXsomewhere you call home, à attacher tes propres racines enfin. La terre entre les doigts, grasse, XXXXXépaisse comme la vie, s'effrite peu à peu, alors que ton pouce, lentement, pousse contre la chair XXXXXde ton index, pour en évaluer la prestance et la capacité d'accueil. Tu finiras par le trouver ton XXXXX"chez-toi" avec de la vraie pierre dont on prends la chaleur dans la paume, vers la fin du mois XXXXXXXXd'août où les soirées commencent à dévoiler l'automne et sa fraîcheur. Tu pourras bien un XXXXXXXXXXXjour prendre, sur ta terrasse, un verre avec une qui t'aurais choisi. Qui t'aurait fait XXXXXXXXXXXXXXl'honneur de te choisir.
XXXXXXXXXXXXXXXXXSon sourire, un plein de vitamines,
XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXses paroles, des univers tout entiers,
XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXsa beauté, un voyage sans destination…
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