Dimanche 20 août 2006 à 0:28

Dans la chambre des lordoses
Où grandit inserein
Mon apétit d'oiseau
Je considère le sidéral où je cogite
Comme un espace où te rejoindre

Nul n'est venu, nous voilà seule à seul

Tu bas des cils et me regardes
Je grimpe à des hauteurs
Phéromonales
Sans même connaître
La peur bleue du ciel

L'équilibre précaire de mes cellules
Se met en place
Tu te pavanes
Avant nos incendies
Dans ta robe légère et parfumée

De près, le très léger duvet de ta joue
Prolonge ta beauté
Lèvres à peine ouvertes
Un souffle
Blancheur d'une canine
Indiscrète

Ta bouche a la fraîcheur des fontaines
Ta langue vive comme un poisson
Filant dans l'onde

Tes doigts m'invitent à exister
Dans d'autres dimensions
Ton sourire de femme curieuse
Avide des détails
Regard d'attention

Petite machine se balance
Muscles, doigts, visage
Tu me compostes,
Tu m'oblitères,
Tu me valides

Lent glissement vers le sol
Où git déjà le matelas
Sans perdre le contact.
Tu t'étends et m'attends

Dehors, la neige redessine le monde
L'enveloppe de surdité
Pendant qu'en ce silence
Nous partageons la joie
Ainsi qu'un peu de feu…

Samedi 19 août 2006 à 12:26

Les sangliers sont lachés
Je répète :
les sangliers sont lachés.

Les petits patrons font les grandes rivières de diamant.
Deux fois.

Les roses de l'Europe sont le festin de Satan.
Je répète :
les roses de l'Europe sont le festin de Satan.

Nous travaillons actuellement pour l'Europe.
Nous travaillons actuellement pour l'Europe.
Nous travaillons actuellement pour l'Europe.
Nous travaillons actuellement pour l'Europe.
Voire pour le monde.

Chère vieille Europe, cher vieux continent, putain autoritaire,
aristocrate et libertaire, bourgeoise et ouvrière,
pourpre et pomponnée de grands siècles et colosses titubants.
Regarde tes épaules voûtées, pas moyen d'épousseter d'un seul geste,
d'un seul, les vieilles pellicules, les peaux mortes d'hier et tabula rasa...
D'ici on pourrait croire à de la pourriture noble et en suspention.
il flotte encore dans l'air de cette odeur de soufre. Sale vieille Europe,
celle qui entre deux guerres et même encore pendant caressait pour son bien
le ventre des pays de ses lointains ailleurs et la bite à la main
arrosait de son sperme les sexes autochtones.
On se relève de ça ? On se relève de tout, même des chutes sans fond.
Nous avons su monter nous avons su descendre, nous pouvons arrêter
et nous pouvons reprendre...
Europe des lumières ou alors des ténèbres ;
à peine des lucioles dans les théâtres d'ombre.
A peine une étincelle dans la nuit qui s'installe et puis se ressaisit,
et puis l'aube nouvelle, après les crimes d'enfance,
les erreurs de jeunesse on n'arrache plus les ailes des libellules d'or.

Nous travaillons actuellement pour l'Europe.
Voire pour le monde.

Amnistie, amnistie ou alors amnésie, qu'est-ce que vous volez que ça foute,
de toutes façons il faut bien avancer, pressons le pas camarade
et puis réalisons réalisons, il en restera toujours quelque chose allez !
Matérialiste alors ça fait qu'au moins on est sûr de n'pas de tromper,
et du tangible alors jusqu'à l'indigestion, du rationnel alors
et jusqu'à en crever, des logiques implacables mais toujours pas de sens...
Eh princesse de l'Histoire dans sa marche forcée,
on finit par se perdre en passant sous tes arches multiséculaires.

Voire pour le monde.
Nous travaillons actuellement pour l'Europe.

On est passé de tes arcanes passées, passé de tes arcanes passées,
on est passé de tes arcanes passées, aux charmes technocrates...
Alors l'Europe alors l'Europe alors l'Europe.
Bruxelles, Schengen, Stasbourg, Maastricht, PIB, PIB, CEE, Euratom, OCDE et GATT.
Protégez-nous marché de cet AMI commun d'un monde si petit.
Euromonnaie unique, Nasdaq et CAC 40, orgiaque, idyllique, faites de la poésie,
soutenez la culture, produisez du spectacle et de l'entertainment
comme on dit chez nos frères d'Outre-Atlantique et toc anciens Européens,
nouveaux maîtres du monde pendant que le dragon asiatique rêve, fait ses étirements,
il est beau et puissant, crache du feu gentiment.
Pendant qu'Ernest Antoine Seillière fait son apparition et nous déclare sa flamme
il nous aime et nous dit :

"Nous ne sommes pas, comme les politiques,
soumis à la pression de la rue."


Et on entend au loin résonner les clameurs de la foule,
les beaux mouvements d'ensemble, les défilés glorieux et puis la lutte des classes.
Et maintenant c'est sérieux, eh bébé, c'est sérieux, on ne croit plus en rien,
nous montons de toutes pièces ce buisness et Basta, on chevauche pas Pégase
ça c'était pour l'extase c'est fini.
Extension, expansion si possible, mais pas de rêve à porter seulement des dynamiques.
D'abord la thune, bébé et le reste suivra et le reste viendra c'est ce qu'on dit
je crois en cette époque-là bénie des globophages.
Chère vieille Europe, ta tête connaît à peine tes jambes qui souvent
ne comprennent pas tes bras comment ça marche encore déjà.
Comment ça marche un corps étranger à son corps on n'sait pas on s'en fout
on s'embrasse quand même et puis on a raison.
Sale vieille Europe, te souviens-tu de la force brutale, occident mal luné,
guerre brûlante, guerre froide, et enfin de guerre lasse et enfin de guerre lasse.

Nous travaillons actuellement pour l'Europe.

En veux-tu en voilà des écoles de la performance et voilà des patrons
créateurs du Global buisness dialogue ou Electronic commerce
pour s'asseoir en gloussant sur toutes les exceptions à commencer
par ce truc machin culturel.

Histoires de producteurs et de consommateurs, du producteur au consommateur,
du producteur au consommateur, et des intermédiaires à plus savoir qu'en foutre,
toute ton âme s'est usée sur ce chemin sans fin et sur ce va et vient on y va,
nous aussi, profiter, pas de raison, après tout ça ira,
on n'en aura pour tout le monde, y'en aura pour tout le monde,
on a dit pour tout le monde, pour tout le monde, pour tout l'monde et mon cul !

A quelle hauteur vas-tu ériger tes remparts ?
Où vas-tu repousser tes nouveaux murs d'enceinte ?


Quelque chose est resté en travers de la gorge et nous voulons cracher
c'est la moindre des choses mais vous pouvez, madame,
vous adresser à nous car tout n'est pas perdu non tout n'est pas perdu
de vos mythes d'aurore ici le soleil brille pour tous et on y croit.

Nous travaillons actuellement pour l'Europe.
Voire pour le monde.

Quelque chose est resté en travers de la gorge et nous voulons cracher
c'est la moindre des choses mais vous pouvez, madame,
vous adresser à nous car tout n'est pas perdu non tout n'est pas perdu
de vos mythes d'aurore ici le soleil brille pour tous et on y croit.

La vérole sur vos gueules
Je répète :
la vérole sur vos gueules.
Les soupirs de la sainte et les cris de la fée
ne sont plus entendus au banquet des banquiers.
Une fois.
La marmite de l'ermite est remplie de rubis.
Je répète :
la marmite de l'ermite est remplie de rubis.

La vieille Europe est la maquerelle des ballets roses.
Deux fois.
Quand les sirènes se taisent, les rapaces gueulent.
Le rouge et le noir des tortures sont les fleurs du mal.
Je répète :
le rouge et le noir des tortures sont les fleurs du mal.

Le jour de l'Occident est la nuit de l'Orient.
Deux fois.
Le jour de l'Occident est la nuit de l'Orient.

Je ne suis pas chauvine mais la France est quand même la reine des fromages.
Tryphon Tournesol est un zouave.
Six fois.
Le sang versé est la tasse de thé des géants de la foire.
Deux fois.
Il pleut des cordes sur la Concorde.
Il pleut des cordes sur la Concorde.
Les petites filles modèles sont les élues de l'Europe.
Je répète :
les petites filles modèles sont les élues de l'Europe.
M E R D E   À   L A   S Û R E T É
Deux fois.
La folie des grandeurs tue les merles moqueurs.
Je répète :
la folie des grandeurs tue les merles moqueurs.
Si vous ne trouvez plus rien cherchez autre chose.

Paix en Suisse.
Je répète :
paix en Suisse.
Les noces de sang incendient l'horizon.
Deux fois.
Le rimel de l'Europe coule sur les plastrons.
Deux fois.

La vie commence maintenant, et maintenant, et maintenant.

L'Europe est une petite déesse mortelle.
Deux fois.

L'enfance de l'art est un lever de soleil.
Je répète :
l'enfance de l'art est un lever de soleil.

Nous travaillons actuellement pour l'Europe…


L'Europe - Bertrand Cantant, Noir Désir




XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXIl m'arrive souvent de penser à ce que vit Bertrand dans sa prison de Seysses toute neuve. A vivre sa peine, dans tous les sens du terme. Ce qu'il dirait, lui, de ces petits ballets casqués de notre république. Et puis son silence alourdit mon propre silence. Ma propre incapacité à trouver comment réagir, à comment agir. Comprendre pourquoi ces gens interviennent ainsi en mon nom et comment je l'accepte (nous l'acceptons). Cet sorte d'enfermement intérieur qu'on trouve à présent en chacun de nous est inquiétant. Nous dialogons sur des blogs. Nous émettons des idées. Nous cherchons des sourires. Nous comptabilisons le lectorat. Nous tenons en commentaires des agoras fictives. Nous sommes des puissants parmi les pixels. Cela ne me semble guère influencer la réalité. Il me semble qu'aujourd'hui des mesures réelles sont mises en place et appliquées alors même que, quelques années auparavant, elles nous eussent semblées inacceptables. Cachan est une verrue hideuse. Je me fais l'effet d'un hamster tournant dans sa roue. Cela occupe mon quotidien sans que jamais je ne m'aperçoive que cette roue n'avance guère et ne va nulle part. Les idées sans action c'est comme marcher sur place. J'use mes semelles à mon petit carré de linoléum. Au mieux cela enrichira Mondial Moquette®
XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXComment est-ce arrivé ? Quand avons-nous laché nos idéaux, la réalisation des utopies ? Quand avons-nous donné, laissé, abandonné nos rêves sociétaux ? Nos écoles se délabrent, nos salaires rapetissent, le hold-up a lieu sous nos yeux, il s'appelle CAC40 et consorts. Il affiche à nos regards impavides (même plus peur !) ses excroissances odieuses. Le Mouvement des Entreprises de France est un club d'exploiteurs esclavagistes. L'Internationale des marchands s'est emparée des clefs du coffre. Les cambrioleurs ont délaissé les masques et les cagoules et s'affichent à présent dans leurs costumes trois pièces. Leurs chaussures sont cirées gratuitement. Les journaux les encensent, ils sont ici chez eux. Comprenons-nous vraiment ce qui se passe ?
XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXNos bons Rois se présentaient avant, sur chacune de nos pièces. Nous savions en payant quoique ce soit, y reconnaitre notre maître. Ceux-ci avait un nom, un visage, nous savions vers qui orienter nos colères. Nous connaissions le Responsable, le Capitaine. Pendant que tout se démantèle, pendant que s'amenuise nos possibilités d'action, nos représentants légaux abandonnent les navires. Les yachts sont plus seyants pour leurs fesses vieillissantes. Je voudrais que nous dirige quelqu'un qui a connu la faim, qui a compté ses sous pour acheter du pain. Quelqu'un qui a connu la misère et pas les statistiques. Je voudrais que nous dirige quelqu'un qui connait la vie.
XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXAujourd'hui, les billets sont anonymes. Un ensemble de portes, voilà qui nous dirige. Quand avons-nous accepté cela ? Et de quel côté de la porte sommes-nous ? De quel côté de la porte pensez-vous être ?



[Je me sens enfermé dehors]




Je voudrais acheter à nouveau un objet fabriqué par la main d'un humain.
Je voudrais à nouveau qu'on me parle d'autre chose que de taux de croissance, de conjoncture, du comptage infini des moutons inutiles.
Je voudrais un berger qui ne me regarde pas comme un amas de laine potentielle.
Je voudrais revenir à un monde réaliste et humain.



XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXViens ma brune, amène tes boucles souples, amène les petites dents de tes grand sourires, amène-moi ton ventre et repeuplons de rêve ce monde désertique. Viens ma brune, recommençons ici le premier jour du monde. L'invention de la douceur et du jus de pomme.


XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXJe pense parfois à Bertrand dans sa prison de Seysses. Aux kilos de colère qui pèsent en ses entrailles. A la honte salvatrice qu'il doit sentir en regardant nos vides. A ma propre honte, de moins en moins salvatrice…

«Vous en savez déjà suffisamment. Moi aussi.
XCe ne sont pas les informations qui nous font défaut.
XCe qui nous manque, c'est le courage de comprendre
Xce que nous savons et d'en tirer les conséquences.»
XSven Lindqvist "Exterminez toutes ces brutes"
(Enquête sur le génocide européen et sur ses
racines dans l'Histoire et la colonisation).

Samedi 19 août 2006 à 2:13

Ségolène sur la plage, le fils de Ségolène se prend une cuite, l'appartement de Ségolène visité pendant son absence… Et pis quoi après ?

REVELATIONS :
Ségolène et François couchent ensemble plusieurs fois
par semaine !!!

On les aurait même vu se toucher la main
Par notre envoyé spécial, Jean-Marc Leclerc*


A LA UNE :

Ségolène porte
des strings

(alors que franchement les boxers bandeau, c'est plus sexy !)


Je commence à trouver la presse un peu orientée en ce moment.
Ça commence à prendre des relents de vieilles France calomieuse tout ça.
Du genre : puisque politiquement, je ne sais pas comment m'en débarrasser, je m'en prends à la personne.
Le "je" de cette phrase ne désignant évidemment personne en particulier !

Au fait, le Nico (Cocu repenti !), il la tringle comment sa bourgeoise ? Je le vois bien en catho pervers moi ! Non ? En tout cas, pour la levrette, le problème c'est qu'il est tout petit le Nicolas et techniquement… à moins qu'avec un tabouret…
Nan, mais encore une fois, on n'est pas dans un concours, là ! Ces gens sont en campagne pour savoir qui a les meilleurs idées et projets pour notre vie dans les années qui viennent…
Quant à J-M L.P., comme d'habitude, en bon coureur de fond qu'il est, il regarde tout ça en attendant son heure. Configuration optimale…

[Au 2ème tour 2007, à choisir entre Sarko et PurPorc,
je ne vote que blanc. Qu'ils se démerdent entre eux,
c'est pas mon problème !]

Puisqu'on s'autorise à caricaturer tout,
puisqu'il faut essayer de rire de tout,
leur expo de dessins sur la shoah, j'aimerais bien la voir moi !


Vendredi 18 août 2006 à 2:24

XXXXXXXMadame R. contre Monsieur S. On dirait un vieux film de série Z des années 60. Celui où le monstre de plastique de 10 cm de haut attaque au kärcher des immeubles de carton-pâte. Pendant ce temps-là, Madame S. réfléchit à la plage. Elle a mis son costume de Clark Kent au féminin et son déguisement est très réussi.
Monsieur S. avant même d'avoir lu les dossiers, il peut nous dire combien vont rentrer dans les critères, vous ne trouvez pas ça un peu trop… Comment dire ? Programmé, prévu, calculé, …
Madame R. qui nous déclare, à toute vapeur, qu'en matière d'environnement, "la France doit devenir la locomotive de l'Europe" ! Un coup de mou dans la métaphore et voilà un plan com' foireux ! (on est déjà champion du monde du déchet nucléaire, qu'est ce qu'on peut faire de plus ?)
Non, mais sérieusement, c'est pour faire quoi tout ça ?
Vous y croyez encore vous ?
Un type débarque avec son fond de bon petit village sur l'affiche et vous promet qu'il va "changer la vie" et vous bavez une fois de plus en laissant le suc de ses promesses vous envahir sournoisement. Que c'est bon quand on nous parle gentiement. Qu'est ce qu'on aime ça !
XXXXXXXDans le même temps, j'apprends que Christophe de Ponfilly s'était suicidé d'une balle dans la tête. Peut-être à cause du Prix Albert Londres.
XXXXXXXDans le même temps, je comprends que le C.N.P.F. a bien choisi son nom : Mouvement des Entreprises de France, c'était pour dire : délocalisation.
XXXXXXXDans le même temps, je sais qu'on aura du mal à sauver Mermet chaque année.
XXXXXXXDans le même temps, je pense que dans le mot démocratie, il y a peuple et pas renoncement…
XXXXXXXOn a les élus qu'on choisit, si on y pense bien !!! Alors, pensez-y…

Jeudi 17 août 2006 à 1:31

A Padoue, en Italie : un mur isole un quartier sensible

La municipalité de Padoue, dans le nord-est de l'Italie, a dressé, jeudi 10 août, un mur d'acier de 84 mètres de long et trois mètres de haut, afin d'isoler et de mieux contrôler un quartier sensible, réputé abriter un vaste trafic de drogues que la police peine à enrayer. Ce quartier abrite également une majorité d'habitants d'origine immigrée.
Erigé en quelques heures, le mur se constitue d'une succession de plaques d'acier, et il isole six immeubles abritant environ 1.500 personnes du reste de la ville, qui en comprend 210.000.
"C'est une clôture, pas un mur. C'était une nécessité, réclamée par les habitants des immeubles voisins, pour faire obstacle au trafic de drogue", se défend le maire de Padoue, Favio Zanonato, élu DS (Démocrates de gauche, principale formation de la coalition de Romano Prodi), dans un entretien publié jeudi dans La Repubblica.
Selon le maire, ce cloisonnement devrait faciliter les contrôles des policiers, et empêcher les trafiquants de drogue de s'enfuir aisément.
"C'est temporaire. Les clients (cherchant de la drogue) vont arrêter de venir et les dealers seront aussi obligés de s'en aller.
Cette affaire sera résolue d'ici une année", prévoit Favio Zanonato, dans le quotidien La Stampa.
Mais le gouverneur de la région Veneto, Giancarlo Galan (membre de Forza Italia, le parti de Silvio Berlusconi), compare "le mur de Padoue" au "mur de Berlin". "La gauche est tellement arrogante qu'elle se paie le luxe politique et éthique de construire un mur pour séparer le bien du mal", cite le Corriere della Sera.
Un autre représentant local de Forza Italia, Remo Sernagiotto, juge que Padoue est devenu "la Beyrouth de l'Occident" et que le mur est "le symbole de la capitulation devant la drogue".
Sur la base d'un article du Nouvel Observateur du 10.08.2006

XXXXXXXXXXJe voulais commenter cette info du ton ironique qui m'est cher, j'aurais XXXXXXXXparlé d'abord de la trop grande gentillesse de Môssieu Sarkozy par chez nous, XXXXXXXXmais vous avez bien lu : c'est là gauche qui fabrique de vrais ghettos à l'ancienne XXXXXXXXet la droite qui s'insurge.
XXXXXXXXXXComme disait je ne sais plus qui : "Qu'on se fasse enculer par la droite, XXXXXXXXc'est désagréable mais on s'y attend. Mais se faire sodomiser par la gauche il y a XXXXXXXXen plus la douleur de la surprise…"
XXXXXXXXXXSi le mur devient la solution à tous les problèmes, on a vraiment touché XXXXXXXXle fond ! Comment dit-on "vivre ensemble" en italien ? Je crois qu'ils ont oublié…

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