Jeudi 3 août 2006 à 16:28



J'ai trouvé la solution à tous mes problèmes ! Merci à XxXxXx (qui est un Dame !) de m'avoir aidé à y voir clair ! Je me suicide dès ce soir !

Cela dit, je défends mon honneur : j'en suis pas au point d'avoir
un PC tout-pourri ! Je suis sur Mac !!! :-)))



Vous vouliez vraiment un sondage ? Alors OK !

XXXXXL'article de XxXxXx est :
XXXXXXX[1] Un acte de pure méchanceté
XXXXXXX[2] Du rabattage pour son père qui est croque-mort
XXXXXXX[3] De la bêtise enfantine
XXXXXXX[4] Un vrai conseil d'amie qu'il me faut suivre ?

Catégorie : allons, allons, ce ne sont que des mots !


Je parie que dans la journée, au pire demain,
elle va effacer ça ou essayer de dire
que c'est de l'humour !!! On parie ?

J'ai gagné mon pari !!!

Mercredi 2 août 2006 à 22:27

Je voudrais pas crever
XAvant d'avoir connu
XXLes chiens noirs du Mexique
XXXQui dorment sans rêver
XXXXLes singes à cul nu
XXXXXDévoreurs de tropiques
XXXXXXLes araignées d'argent
XXXXXXXAu nid truffé de bulles

Je voudrais pas crever
XSans savoir si la lune
XXSous son faux air de thune
XXXA un coté pointu
XXXXSi le soleil est froid
XXXXXSi les quatre saisons
XXXXXXNe sont vraiment que quatre
XXXXXXXSans avoir essayé
XXXXXXXXDe porter une robe
XXXXXXXXXSur les grands boulevards
XXXXXXXXXXSans avoir regardé
XXXXXXXXXXXDans un regard d'égout
XXXXXXXXXXXXSans avoir mis mon zobe
XXXXXXXXXXXXXDans des coinstots bizarres

Je voudrais pas finir
XSans connaître la è   p    r      e
XXOu les sept maladies
XXXQu'on attrape là-bas
XXXXLe bon ni le mauvais
XXXXXNe me feraient de peine
XXXXXXSi si si je savais
XXXXXXXQue j'en aurai l'étrenne

Et il y a z'aussi
XTout ce que je connais
XXTout ce que j'apprécie
XXXQue je sais qui me plaît
XXXXLe fond vert de la mer
XXXXXOù valsent les brins d'algues
XXXXXXsur le sable ondulé
XXXXXXXL'herbe grillée de juin
XXXXXXXXLa terre qui craquelle
XXXXXXXXXL'odeur des conifères
XXXXXXXXXEt les baisers de celle
XXXXXXXXXXQue ceci que cela
XXXXXXXXXXXLa belle que voilà
XXXXXXXXXXXXMon Ourson, l'Ursula

Je voudrais pas crever
XAvant d'avoir usé
XXSa bouche avec ma bouche
XXXSon corps avec mes mains
XXXXLe reste avec mes yeux
XXXXXJ'en dis pas plus faut bien
XXXXXXRester révérencieux
   
Je voudrais pas mourir
XSans qu'on ait inventé
XXLes roses éternelles
XXXLa journée de deux heures
XXXXLa mer à la montagne
XXXXXLa montagne à la mer
XXXXXXLa fin de la douleur
XXXXXXXLes journaux en couleur
XXXXXXXXTous les enfants contents
XXXXXXXXXEt tant de trucs encore
XXXXXXXXXXQui dorment dans les crânes
XXXXXXXXXXXDes géniaux ingénieurs
XXXXXXXXXXXXDes jardiniers joviaux
XXXXXXXXXXXXXDes soucieux socialistes
XXXXXXXXXXXXXXDes urbains urbanistes
XXXXXXXXXXXXXXXEt des pensifs penseurs
XXXXXXXXXXXXXXXXTant de choses à voir
XXXXXXXXXXXXXXXXXA voir et à z-entendre
XXXXXXXXXXXXXXXX

Mercredi 2 août 2006 à 10:07


XXXXXXXXXXXXXXXXX
Le femme au cœur de glace est venue cette nuit.
J'ai choisi pour la ramener à mon domicile de marcher à travers bois, de contourner cette ville américaine où avait lieu je ne sais quelle festivité. Il y avait une hyène sur le chemin que j'ai chassée à coup de pierre. L'animal, heurté à la hanche, s'est soudain arrêté, plié en deux (son corps formait alors un U presque parfait !) et s'est mis à se lécher. Tout en plongeant son long museau grisâtre et denté, dont sortait une langue écœurante de rose, il émettait de petits cris plaintifs qui, entendus de loin, pouvait être pris pour le babil d'un bébé humain. Plus loin, quelques poules n'ont guère opposé de résistance.

XXXXXXXXXXXXXXXXX
Quand nous nous sommes retrouvés
tous les deux au
sein de l'habitat et qu'il fut évident qu'elle désirait qu'arrivent des choses de l'ordre de l'intime, je ne savais pas si je devais pardonner les épisodes précédents, passer l'éponge et, en quelque sorte, repartir directement des derniers pointillés. Je me demandais surtout quel était le poids de ce pardon que j'édifiais pour moi-même et si j'aurais la force de le porter. Mon corps possède sa propre mémoire (les dépendances du château sont cachées par les arbres du parc, on y vit en toute discrétion) et il avait déjà retrouvé en lui-même la grâce hallucinée des ébats antérieurs. Je m'apprêtais à nouveau à jeter ma fierté avec l'eau du désir quand je me suis réveillé tremblant...

XXXXXXXXXXXXXXXXX
OoOh comme il est étrange le sentiment
enfoui dans l'inconscient. Jusqu'où vont les racines des arbres auprès desquels on prend le frais ? La terre profonde qui les accueille, l'équilibre biologique qui s'y crée. L'écologie des sentiments, l'interaction des nématodes de la pensée…



>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>  [à suivre…]



Mercredi 2 août 2006 à 1:23

Elle : _Georges, auriez-vous une érection ?
Lui : _J'en suis navré…
XXXXXXXXXXXXXXXXXXXX[Assume mon gars, t'es un homme !]


XXXXXJ'écris parce que des mots me tombent dessus je ne choisis pas vraiment. Je ne sais pas pourquoi ça m'est arrivé à moi. Mes parents lisaient peu ou alors rien de bien littéraire (le Reader digest !!! Quoique si ma soeur lisait un peu, elle !) Question parfaitement inutile ! Même si je parviens à le comprendre [ça m'étonnerait mais admettons], qu'est ce que ça changera ? Des mots continueront à me couler dans le crâne, c'est comme ça. Non pas que je me résigne ! Au contraire, j'essaie de plus en plus de laisser résonner tout cela, de ne pas être moi-même un obstacle à l'écriture (Dire que ma psy va lire ça, elle va sourire ! Je fais sourire ma psy, pas mal !!!). Je ne sais quel barrage j'avais installé depuis quelque temps (en années !!!), mais je pense bien que je suis en train de le faire céder.


XXXXXDe nouveaux, les mots me viennent Pas encore de manière permanente, mais déjà, de manière régulière. Je n'essaie pas de contrôler, OoOoh c'est difficile à mettre en mots cette sensation. N'imaginez pas un truc genre "je suis habité par un autre" !!! Vous regardez trop les série Z de la Six (et, ne citant aucun titre, chacun se demande si ce qu'il (elle) regarde est ringard !!! Reponse : OUI si tu en as honte !). Non, disons que je suis parfaitement moi, parfaitement conscient de ce que je tape sur cet écran mais les mots passent à peine par mon cerveau. Comme s'ils arrivaient directement de "je ne sais où" à mes doigts, sans passer par la pensée. Je tape cette phrase-ci et ma pensée ne sait pas encore ce que sera la suite. C'est très mystérieux, l'inspiration ? De où ça nous arrive ?


XXXXXXXXXXXXXX[Oh vive la vie à London !!! Des congés pas XXXXXXXXXXXXXXpayés !!! Et pourquoi pas aussi du travail avec tirage XXXXXXXXXXXXXXau sort du salaire ?

XXXXXXXXXXXXXXL'exploiteur : _dis un chiffre
XXXXXXXXXXXXXXLe prolétaire : _Euh, j'sais pas m'sieur, huit cents XXXXXXXXXXXXXXeuros ?
XXXXXXXXXXXXXXL'exploiteur :_Ah perdu fiston ! C'était 400 ! T'auras XXXXXXXXXXXXXXplus de chance le mois prochain
XXXXXXXXXXXXXXLe prolétaire : _Eh mais m'sieur, donnez mon salaire
XXXXXXXXXXXXXXL'exploiteur : _Ah nan, t'as perdu, t'as perdu ! Estime XXXXXXXXXXXXXXtoi heureux qu'on te garde ! Un malchanceux comme XXXXXXXXXXXXXXtoi, ça pourrait nous attirer des ennuis !!!) XXXXXXXXXXXXXX:-)))))

XXXXXXXXXXXXXXJe suis effrayé par l'idée que, peut-être, certains trouveraient ce système XXXXXXXXXXXXXXintéressant ! Eh ! Nos salaires, nous devons vivre avec ! On travaille POUR ça !!!

Mardi 1er août 2006 à 10:09

Avant hier soir, j'ai encore vu les enfants du voisin jeter des cailloux dans mon jardin. Je crains qu'un jour, ils ne blessent quelqu'un et puis par principe, je suis ici chez moi.
J'en ai parlé un peu avec mon père et il me conseille fortement de ne pas me laisser faire. Il dit que ça commence par quelques cailloux et que bientôt, ils me lanceront tout ce qu'ils peuvent et essaieront même par la suite, de venir jouer sur ma pelouse, avec mes balançoires, se baigner dans ma piscine et cueillir mes fruits.
Il dit aussi qu'il ne faut pas se sentir coupable d'avoir construit cette maison sur leur ancien terrain de jeu, ni d'être les seuls à avoir accès au contrôle de l'eau pour l'ensemble de la cité. Il me rappelle combien ma famille a souffert durant les dernières péripéties qui l'ont mené ici.
Hier soir, je suis donc allé sonner chez le père des enfants pour le prévenir que je ne pouvais plus tolérer cette situation. Il a été très poli mais, malgré mes arguments, a continué à dire qu'il ne s'agissait que d'enfants qui s'amusent. Il m'a complimenté sur la beauté et la grandeur de ma maison avec un sourire sincère…
Mais à peine étais-je sorti de chez lui, que de la rue, j'ai aperçu ses enfants avec des pierres à la main. Je me suis caché derrière un buisson pour les observer et j'ai vu combien ils étaient motivés pour atteindre le bassin où j'élève quelques poissons décoratifs.
Il faisait chaud, mon sang n'a fait qu'un tour.
Je suis allé dans le garage, j'ai cherché parmi la rangée de produits que j'avais en stock celui qui me convenait (mon père m'en fourni de manière régulière sans même que j'ai à m'en soucier !). J'ai pris quelques chiffons avec moi…

[…]

Depuis la terrasse où je prends le frais, je peux voir à présent les pompiers arriver pour éteindre tout ça, toutes sirènes hurlantes…
Je pense que cette fois, ils vont comprendre qu'il ne faut pas jeter de cailloux dans mon jardin…


[Rajout : cet article est une sorte de parabole sur Israel, le Liban, les Etat-Unis]


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