Lundi 28 août 2006 à 20:51

XXXXXXXXXXVous n'en avez pas marre vous, de toutes ces séries policières à la télévision ? Le commissaire Brisard qui poursuit les mauvaises odeurs, le professeur Foldingue, passionné de science depuis la petite enfance, qui à partir d'un simple fragment de mégot arrive à comprendre l'univers tout entier. Ils sont passés où les ripoux, les tontons flingueurs, les graisseux, les casseurs de coffres-forts que même jusqu'à la fin tu es certain qu'ils ne vont pas y arriver. La juge qui, quand tu pètes de travers, c'est le seul «de travers» qui l'intéresse, l'instituteur à l'ancienne qui a le temps pour, non seulement s'entretenir calmement avec les parents de chacun de ses vingt-deux élèves, mais aussi pour sortir un petit être fragile des grandes griffes tordues du destin (c'est d'un lyrisme ce texte !). Ils sont passés où les ras-du-front à qui on confiait l'armoire normande pour la descendre discrètement du septième étage, les malfrats, les escrocs, les aigrefins (dans le Robert, comme synonymes : capitaine d'industrie, j'vous jure !), les fieffés filous, les pirates, les héros de la vraie vie. Elles sont où les putes ? Pas les dépressives de chez Delarue, les misérables (perdues au point d'aller chez Delarue. Grave dépression, en effet !), pas celles qui souffrent, non, les pros. Celles pour qui c'est un métier. La Jocelyne, sa vie, son œuvre, on pourrait en faire des épisodes. (Son petit rituel pour glisser les billets contre sa cuisse, sous le bas). Pas les fausses qu'on voit dans la télé, non, les véritables. De la vraie catin de chez catin. Ce mot a quelque chose de noble, n'est ce pas ? Du genre pas offusquant.

Je suis catin chez Cartier,
On s'fait pas chi-er,
On baiaiaise

 / / /

Chez Cartier j'suis catin,
bin oui j'suis une putain,
ton pè-è-è-èze
(petite chanson, tzimm, boumm)


XXXXXXXXXXJe réfléchissais (comme quoi !) que, quand même, dans toutes les séries américaine, c'est une histoire de sécurité. En tout cas, depuis pas mal de temps. Bizarre. Je me demande s'ils ne deviendraient pas un peu craintif, limite poule mouillée, les ricains, mouaih…

[Ils arrivent près du groupe autour du feu.
Ils ne se comprennent pas. Deux tribus différentes.
Les uns portent des peaux d'animaux morts et savent faire le feu.
Les autres sont trois. Ils veulent faire partie du groupe des uns.
Deux hommes et une femme.
Le premier hommes offre son collier de dents. L'hôte fait une moue pour dire :
«ouaih bin pour ce prix-là, je peux en avoir dix mille demain matin,
direct de Chine, mon gars, alors fait un effort !» en jetant un coup d'œil sur le trio.
L'autre homme offre alors son collier de pierres qui brillent.
L'un le regarde, l'observe, le zieute, l'olfacte un petit peu puis fait non avec la tête,
en jetant un regard circulaire sur la triplette.

_C'est ta femme ? dit-il désignant la elle avec eux.
_Elle ? Oh non, j'la connais à peine, un p'tit coup de temps en temps…
_Je…je peux ? dit le un déjà réjoui
_Oui, oui, te gènes pas. Vous n'avez pas encore inventé l'échangisme, ici ?
_L'échanchisme ? interroge-t-il la bouche déjà pleine
_Oh laisse, je t'expliquerais, ça va te plaire.
_Euh… Je peux ? Le collier, je peux le reprendre ?]

Lundi 28 août 2006 à 1:16

Le principe de Peter
Ou comment le pouvoir est laissé aux incompétents.

Prenons mon cas personnel, je suis agent de surface.
Bon, oui, je fais le ménage. Mais n'allez pas croire, je suis un spécialiste !
Je conduis la cireuse comme personne. A tel point que très vite, ils m'ont nommé "Responsable des cireuses".
Je devais toujours laver, bien sûr mais j'étais aussi responsable de l'ensemble des cireuses.
Je devais les vérifier, agir avant les pannes, ce genre de choses assez faciles.
Ils devaient être satisfaits puisqu'après ils ont décidé de me mettre "Chef d'équipe" mais là, j'ai arrêté de laver.
J'avais pour mission de recevoir des gars dans un bureau, d'essayer de trouver des questions interessantes à leur poser et surtout leur faire passer un test. A la plupart, on passait directement le test, c'est tout ce qui m'intéressait !
Mais quand ils s'en sont rendu compte, ça ne leur a pas plu ! Ils ont decide de me muter. Je devenait "Testeur sur Cireuse".


Quand vous avez un travail dans une entreprise et que vous faites bien votre travail, on décidera toujours d'essayer d'augmenter vos compétences. Mais cette progression n'est possible que dans la limite de vos compétences. Si vous ne pouvez plus continuer à progresser, ils vous laissent sur place.
Ce qui signifie que le type qui vous vend cette voiture, le mec qui répare votre fuite d'eau, ce préfet si peu responsable de ses actes, ne sont là que parce qu'ils ont atteint leur niveau d'incompétence.

[Ainsi va notre monde
Et on nous voudrait confiants ?!?]


Sinon, j'ai marché le long
de «la coulée verte du Touch»,
sous le soleil.
Seul sur un chemin de terre,
en pleine nature,
le long du Touch (qui est une rivière d'ici).

Et j'ai vu un serpent traverser l'eau.
Juste la tête à quelques centimètres au-dessus de la surface,
le reste du corps
apparaissant et disparaissant
au rythme des ondulations
et de la clarté boueuse de l'eau.

La vie est magnifique, vraiment !


Le "Principe de Peter", est basé sur cette théorie de l'incompétence,
bien qu'en réalité, il soit un peu plus complexe quand même.
Ecrit en 1969 par Lawrence J. Peter et Raymond Hull,
plutôt comme un livre d'humour mais révélant une vérité probante.
Explication sur Wikipedia

Samedi 26 août 2006 à 19:06

JE NE COMPREND RIEN À RIEN

«inspiré du beurre des Grands Chefs Cuisiniers»

alors que la veille, un reportage sur la contrefaçon !!!

XFaut plus se gèner alors ! :-)

Samedi 26 août 2006 à 18:36

à l'instant du regard, le premier incendie,
Xque de pensées connus-je
Xhormis les petits animaux
Xqui parcourent mon crâne
XXXXXXXXXCapitaine, donnez l'ordre
XXXXXXXXXXXXXXde transmettre
XXXXXXXXXXXXXXXXXXaux organes, à la chair,
XXXXXXXXXXXOoh Capitaine

chemins de ronde
Xpas l'itinéraire bis
Xla voie principale
Xl'autoroute où tout le monde passe
Xtout le temps



XXXXXXMais où s'en vont
XXXXXXOù s'en vont
XXXXXXMes petits animaux
XXXXXXQuand ils s'emballent

XXXXXXMais où s'en vont
XXXXXXOù s'en vont
XXXXXXMes petits animals
XXXXXXQuand ils s'en vont
XXXXXX(la peste soit des paroliers des chansons populaires à la con !)


à l'instant du premier regard
Xquand la paille prit feu
Xce que je pensais finalement
XXXXcet embrasement soudain de la lumière
XXXXrien - alentours - cesse - exister
XXXXcet EMPALEMENT du temps sur ses propres aiguilles
Xmes pensées n'étaient que les miennes
Xdans leur petite pattes agitées
Xcouraient plus vite
Xsi s o  u   d    a     i    n   e   m e nt

XXXque je les perdis de vue
XXXque je les perdais de vue
XXXd-é-f-i-n-i-t-i-v-e-m-e-n-t.
XXXpensais-je = pendant longtemps

à l'instant du premier regard
Xje mis personnellement le feu
Xdans plusieurs pièces
Xde la maison…

[Heureusement qu'on est bien foutus et qu'on se régénère, quand même ! On en a de la chance, non ? :-) ]

Vendredi 25 août 2006 à 9:05

Il y a quelques jours, suite à des commentaires lus à droite, à gauche, où il était question des statistiques d'accès au blog, je me suis rendu compte que d'abord, le site cowblog est vraiment en retard d'un point de vue technologique (eh oh, du bateau !) mais ensuite, qu'il suffisait d'user de double langage pour augmenter son audience. Ici, il n'y a aucun moyen pour moi de savoir comment telle ou telle personne est arrivée sur mon blog. Pas de trace de recherches, pas de statistiques linguistiques, la misère quoi ! En même temps, cowblog, ça fait plus penser à la grande prairie déserte de l'ouest américain qu'à la forêt luxuriante, non ? Y'a même pas d'indiens !
Bref, afin de vérifier cette théorie, j'ai publié ceci :
XTa chatte était toute mouillée d'être passée sous l'arrosage aussi dus-je Xla prendre à bras le corps afin de la sècher. La pauvre petite était comme un Xanimal en détresse      <----- la suite est là !]

Moi, naïf comme toujours, je pensais que c'était la qualité des textes ou bien la pertinence des idées qui donnait aux lecteurs l'envie de venir puis de s'attarder. Que nenni ! C'est le cul, messieurs-dames, rien que la fesse, la baise, l'usage immodéré des corps à des fins extatiques (ça sonne bien, hein ?).
Les blogs, c'est comme tous les autres médias, ça marche si tu mets de quoi combler la frustration ambiante.
Un exemple en passant : le téléphone 3G. Tout le monde s'en fout de la vidéo sur timbre poste portable. Regarder un match de foot sur un écran de deux pouces, vous imaginez un peu ! Mais je vous le dis, si vous continuez à ne pas en acheter, ils vont y mettre du porno pour vous le vendre !
[Remarquez, par rapport au foot sur un portable, dans un film porno, il y a les gros-plans (hummm) pour comprendre l'action !].
Là-dessus, je fabrique une nouvelle théorie, accrochez-vous aux rideaux :
La folie exubérante des années 80, le tout argent, la richesse à portée des crétins, le débordement joyeux de toute morale dans l'usage des réserves monétaires, est venu en même temps que cessait le bal des années 70. La liberté sexuelle a été brisée par l'arrivée du Sida, le rappel à l'ordre des choses ! Après ça, il a bien fallu recycler toute cette frustration. Les mecs se sont remis aux cravattes et sont allés faire chier le monde. Les filles ont tenté de faire pareil en se cachant dans des tailleurs de mauvais goût, les working-girls frustrées serraient les poignées des cartables.
Rien que de la frustration, voyez !
En statistique cowblog, ça donne ça :



Ça se voit l'endroit où j'ai introduit "la chatte" ?
Que des frustrés, vous dis-je !!!

[Semblant de rien, ce commentaire à propos
du langage connoté est lui-même en langage connoté !
Ou comment faire d'une pierre deux coups !!!]



Pour plus tard, je prévois un texte sur la chienne de la voisine…


Citation : «Un film porno, c'est bien cinq minutes. Après, on s'en branle !»
Je pense que ça vient de Chantal Lauby de "Les Nuls". Corrigez-moi sévèrement si je me trompe !

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