Vendredi 18 août 2006 à 2:24

XXXXXXXMadame R. contre Monsieur S. On dirait un vieux film de série Z des années 60. Celui où le monstre de plastique de 10 cm de haut attaque au kärcher des immeubles de carton-pâte. Pendant ce temps-là, Madame S. réfléchit à la plage. Elle a mis son costume de Clark Kent au féminin et son déguisement est très réussi.
Monsieur S. avant même d'avoir lu les dossiers, il peut nous dire combien vont rentrer dans les critères, vous ne trouvez pas ça un peu trop… Comment dire ? Programmé, prévu, calculé, …
Madame R. qui nous déclare, à toute vapeur, qu'en matière d'environnement, "la France doit devenir la locomotive de l'Europe" ! Un coup de mou dans la métaphore et voilà un plan com' foireux ! (on est déjà champion du monde du déchet nucléaire, qu'est ce qu'on peut faire de plus ?)
Non, mais sérieusement, c'est pour faire quoi tout ça ?
Vous y croyez encore vous ?
Un type débarque avec son fond de bon petit village sur l'affiche et vous promet qu'il va "changer la vie" et vous bavez une fois de plus en laissant le suc de ses promesses vous envahir sournoisement. Que c'est bon quand on nous parle gentiement. Qu'est ce qu'on aime ça !
XXXXXXXDans le même temps, j'apprends que Christophe de Ponfilly s'était suicidé d'une balle dans la tête. Peut-être à cause du Prix Albert Londres.
XXXXXXXDans le même temps, je comprends que le C.N.P.F. a bien choisi son nom : Mouvement des Entreprises de France, c'était pour dire : délocalisation.
XXXXXXXDans le même temps, je sais qu'on aura du mal à sauver Mermet chaque année.
XXXXXXXDans le même temps, je pense que dans le mot démocratie, il y a peuple et pas renoncement…
XXXXXXXOn a les élus qu'on choisit, si on y pense bien !!! Alors, pensez-y…

Jeudi 17 août 2006 à 1:31

A Padoue, en Italie : un mur isole un quartier sensible

La municipalité de Padoue, dans le nord-est de l'Italie, a dressé, jeudi 10 août, un mur d'acier de 84 mètres de long et trois mètres de haut, afin d'isoler et de mieux contrôler un quartier sensible, réputé abriter un vaste trafic de drogues que la police peine à enrayer. Ce quartier abrite également une majorité d'habitants d'origine immigrée.
Erigé en quelques heures, le mur se constitue d'une succession de plaques d'acier, et il isole six immeubles abritant environ 1.500 personnes du reste de la ville, qui en comprend 210.000.
"C'est une clôture, pas un mur. C'était une nécessité, réclamée par les habitants des immeubles voisins, pour faire obstacle au trafic de drogue", se défend le maire de Padoue, Favio Zanonato, élu DS (Démocrates de gauche, principale formation de la coalition de Romano Prodi), dans un entretien publié jeudi dans La Repubblica.
Selon le maire, ce cloisonnement devrait faciliter les contrôles des policiers, et empêcher les trafiquants de drogue de s'enfuir aisément.
"C'est temporaire. Les clients (cherchant de la drogue) vont arrêter de venir et les dealers seront aussi obligés de s'en aller.
Cette affaire sera résolue d'ici une année", prévoit Favio Zanonato, dans le quotidien La Stampa.
Mais le gouverneur de la région Veneto, Giancarlo Galan (membre de Forza Italia, le parti de Silvio Berlusconi), compare "le mur de Padoue" au "mur de Berlin". "La gauche est tellement arrogante qu'elle se paie le luxe politique et éthique de construire un mur pour séparer le bien du mal", cite le Corriere della Sera.
Un autre représentant local de Forza Italia, Remo Sernagiotto, juge que Padoue est devenu "la Beyrouth de l'Occident" et que le mur est "le symbole de la capitulation devant la drogue".
Sur la base d'un article du Nouvel Observateur du 10.08.2006

XXXXXXXXXXJe voulais commenter cette info du ton ironique qui m'est cher, j'aurais XXXXXXXXparlé d'abord de la trop grande gentillesse de Môssieu Sarkozy par chez nous, XXXXXXXXmais vous avez bien lu : c'est là gauche qui fabrique de vrais ghettos à l'ancienne XXXXXXXXet la droite qui s'insurge.
XXXXXXXXXXComme disait je ne sais plus qui : "Qu'on se fasse enculer par la droite, XXXXXXXXc'est désagréable mais on s'y attend. Mais se faire sodomiser par la gauche il y a XXXXXXXXen plus la douleur de la surprise…"
XXXXXXXXXXSi le mur devient la solution à tous les problèmes, on a vraiment touché XXXXXXXXle fond ! Comment dit-on "vivre ensemble" en italien ? Je crois qu'ils ont oublié…

Mercredi 16 août 2006 à 7:04

Une amie polonaise qui termine sa thèse sur Godbout (écrivain québecquois) cherche en vain l'auteur de cette citation :

«Un sang chaud qui bat dans des tissus
exceptionnellement fins, une générosité à fleur
de débordement, à fleur d'incompréhension,
un désir d'être aimé à fleur de jalousie insupportable,
une habitation ancestrale de vie avec l'homme
sous la tente, à fleur d'intelligence, une beauté féline,
parfois équivoque, d'étalon à fleur de féminité.»


Quelqu'un connait-il l'auteur de ce texte ? J'ai fait une recherche sur internet mais cette fois, en vain ! Allez, allez, on se remue les neurones !!! Elle cherchait du côté de Rimbaud, mais je n'y crois pas beaucoup.

Y'a rien à gagner, juste le plaisir d'aider une francophile de Jastrzebie Zdrój.


Mercredi 16 août 2006 à 0:10

XXXXXXXXXXLa pigeonne, c'est une belle salope avec sa fidélité légendaire. Vas-y Coco, je te XXXXXXXchoisis, c'est toi qui me voleras dans les plumes ad vitam eternam. Elle tourne sur elle-même, XXXXXXXses petites pattes rouge vif tracent dans la poussière les messages secrets de l'Internationale XXXXXXXFéminine. Elle se dandine et roucoule, affiche son œil rond où ne luisent que des reflets, se tient XXXXXXXde profil pour te voir, pivote encore par le travail saccadé de ses longs doigts griffus sur le sol du XXXXXXXpigeonnier. Mon grand-père déjà était un coulonneux. Nous allions tous les deux tout au fond du XXXXXXXjardin distribuer les graines aux volatiles. L'odeur de la fiente, de la poussière, tout cela se mèle à XXXXXXXma mémoire imaginaire. L'appentis de béton, les grandes plaques grises où la mousse dessine XXXXXXXen tâches nuageuses des figures inventives, vertes et jaunes. Je te baisais dans l'appentis, cela XXXXXXXarrive plus tard, ta robe à pois dont le tissu fut si léger sur mon avant-bras. L'odeur si XXXXXXXparticulière de tes cheveux quand j'y plongeais les doigts, la main si pleine soudain de tes algues XXXXXXXbrunes, encore pourrais-je en ajouter à ces marines métaphores.
XXXXXXXXXXL'envol des pigeons dans la campagne. Le rythme de leurs ailes claquant dans l'air XXXXXXXavec un bruit de rituel. Le virage sur l'aile, on s'appuie sur le vent et la rapidité. Si peu de choses XXXXXXXbougent, hormis dans l'alentour, l'étrange sifflement de leur longue envolée. Un trait sur le soleil XXXXXXXet le colombophile déjà, laissant tomber la main qu'il portait en visière, s'en va à pas fourbus XXXXXXXramasser les paniers. Quelques retardaires refont un peu le tour avant de s'éloigner, ceux-là ne XXXXXXXseront pas c'est sûr, les vainqueurs du concours.
XXXXXXXXXXL'odeur de fiente et de poussière m'est même devenue comme un aphrodisiaque. Je XXXXXXXla hume longuement me souvenant encore de tes yeux égarés, de tes yeux de femelle inventant XXXXXXXle chemin des premiers incendies
XXXXXXXXXX[_OoOoh sauve-moi pensais-tu en insérant tes doigts dans mon épaule, sauve-moi],

X
XXXXXX
de tes yeux d'extra-lucide
XXXXXXXXXX[tu sais très bien ce qui arrive. Tu le sais déjà. Le ventre. Au loin du ventre, on te préviens
XXXXXXXXXX _emmène-moi dis-tu à présent, emmène-moi]

X
XXXXXX
tandis que ton souffle délicatement s'introduit dans mon oreille et le bruit des pigeons XXXXXXXpar-dessus qui accompagne ton émoi. Petites graines tombant en pluie dans les mangeoires XXXXXXXmétalliques et sonores.
XXXXXXXXXXC'est toi qui me volera dans les plumes ad vitam aeternam. Je te choisis. Voilà ce XXXXXXXqu'elle raconte la pigeonne dans cette danse intime au bord de la gouttière pendant que je passe, XXXXXXXtrois étages plus bas, armé d'un souvenir. Elle a élu son mâle. Celui qui volera près d'elle dans les XXXXXXXairs bleus et blancs. Celui qui veillera sous la lune afin que rien n'égratigne jamais la peau XXXXXXXdélicate de son sommeil. Celui à qui elle tendra régulièrement le croupion pour voir si toujours XXXXXXXcela fonctionne. Celui-là. Le seul qui jamais lui montera sur le dos, à peine trois secondes pour XXXXXXXle plaisir immense d'entendre leurs piaillements quand l'un ou l'autre rentrera lestés de sa XXXXXXXmoisson. Plus tard, pendant qu'en ce nichoir, il sera endormi de toute sa confiance, la pigeonne XXXXXXXglissera doucement, silencieusement, vers ce bellâtre près du coin dont le poitrail de lumières XXXXXXXvertes et bleues évoque en elle comme un envie de danse.


Note de fin spéciale pour Phil :
Le gangster menaçant : _il est dans l'coup ou il l'a dans l'cul ?
Le psy : _dans l'coup, je préfère. Enfin, c'est ce que moi je voterais…
(coup d'oeil sur sa gauche à De Niro) …bien sûr, si je pouvais voter.
[Dialogue de Mafia blues 2, la rechute]

Mardi 15 août 2006 à 0:45

http://www.theinternetpatrol.com/amazon-patents-basic-arithmetic

Putain, le jour où j'ai inventé l'eau chaude, j'aurais du faire breveter. J'aurais ainsi, à l'heure qu'il est, des couilles en or et au chaud ! (Pour mémoire, il y a même Microsoft qui a réussi à faire croire qu'ils ont inventé le double-clic ! Certifié et tout et tout ! Ils n'ont pas inventé la souris, n'ont pas été les premiers à l'utiliser sur un ordinateur domestique mais ils possèdent le double-clic !!! Dans leur grande générosité, ils n'ont pas poussé le vice jusqu'à nous vendre des souris à monnayeurs !).


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