Jeudi 24 août 2006 à 21:10

XMonsieur le Commissaire Central.
X
XJ'ai le regret de vous rendre compte de ce que la politique actuellement suivie
Xpar notre gouvernement n'étant pas conforme à mon idéal, je ne saurais désormais
Xservir avec fidélité. Je refuse - et sous mon entière responsabilité - de persécuter
Xdes israélites qui, à mon avis, ont droit au bonheur et à la vie, aussi bien
Xque M. Laval lui-même. Je refuse d'arracher par la force, des ouvriers français
Xà leur famille : j'estime qu'il ne nous appartient pas de déporter nos compatriotes
Xet que tout français qui se rend complice de cette infamie, se nommerait-il
XPhilippe Pétain, agit en traître.
XJe connais l'exacte signification des mots que j'emploie.
XEn conséquence, j'ai l'honneur de vous informer de ce que, par le même courrier,
Xma démission est transmise à Monsieur l'Intendant Régional de Police.
XPermettez-moi de vous exprimer ma grattitude pour l'extrème bienveillance
Xdont vous fîtes toujours preuve à mon égard et veuillez agréer l'expression
Xde mon respectueux dévouement.
XSigné : Phillipe - Ex-commissaire du 7ème arrondissement (de Toulouse)
X
XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXCommissaire de police, Jean PHILLIPE, démissionne le 13 janvier 1943.
XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXIl refuse d'obéir aux consignes de Vichy concernant l'arrestation
XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXsystématique des Juifs et rejoint la résistance. Il sera arrêté,
XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXinterrogé par la Gestapo à Toulouse, transféré et interrogé par la Gestapo
XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXà Paris. Transféré à Fribourg, il est condamné à mort par un tribunal militaire.
XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXIl sera fusillé le 1er avril 1944
XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXExtrait de "Toulouse, mémoire de rues"
XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXGuide historique de la Résistance à Toulouse
XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXà travers les plaques de rue et les stèles commémoratives du centre-ville (août 2006)


Z'avez vu
pour Pluton ?
On ne veut pas
qu'il soit une planète.
Tout ça parce
qu'il serait
tout petit
et fait
de glace !
Pas de bol, mon gars !  :-)  <--------------- JE ME MARRE !]


Jeudi 24 août 2006 à 16:29

«A cinquante mètres au-dessous du niveau de la mer, on ne souffre plus. L'oxygène pur annihile toute douleur. Le cœur bat à huit pulsations minute. Je suis sûr qu'il y a là une vie d'une matière insoutenable.
Peut-être ne peut-on s'installer doucement dans une nouvelle vision du monde, peut-être faut-il chuter d'un seul coup et braquer les yeux vers le ciel pour tenter d'en saisir une représentation neuve ? Peut-être faut-il passer de la surface à la profondeur la plus totale, sans apprivoiser notre peur des grands fonds, là où l'on se soupçonne aucune lumière. Muter. Peut-être est-ce cela qu'il faut, oui. Mais comment ?
Je suis encore à la surface, avec dans la poitrine de gros sanglots, comme des truites qui remuent lentement sous mon plexus. Et pourtant, je crois que je vais pleurer bientôt.»

Après quatre ans de silence, revoilà mon écrivain préféré.
Je ne peux pas discuter des qualités de son écriture,
du choix de ses sujets avec vous. Tout simplement parce que chaque mot
d'elle bouge quelque chose en moi, de manière naturelle.
Vous savez comme quelque chose qui vous foudroie sur place…
Pensez ce que vous voulez, mêmes les critiques,
moi, dès que je l'ai su, j'ai couru l'acheter !
(et mon banquier va encore me faire de gros yeux !)


Mercredi 23 août 2006 à 17:01

XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXTu verras, tu y arriveras, toi aussi à grandir, XXXXXà rattraper ton âge. Tu finiras par l'oublier le prix des vinyls et de la menthe à l'eau. La terrasse XXXXXdu café dans la petite rue ombragée près du lycée. Tu finiras bien par les perdre, va, tes rêves XXXXXde jeunesse, les cowboys ne tuaient pas vraiment les indiens, ils se relevaient peu après quand XXXXXl'un des autres le touchait, disant : _T'es plus mort maintenant. Tu l'accepteras le passage du XXXXXpassé, la liste détaillée des amis disparus, engloutis par la vie, vivants encore pour la plupart, XXXXXmais ailleurs (oh cette certitude). Tu finiras bien par comprendre qu'on ne l'emporte pas bien XXXXXloin sa vie, même en traînant les pieds, on y va tous de l'avant. Tu verras, tu y arriveras à XXXXXavancer pareil.
XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXEt ce truc qui colle aux doigts, là-bas dans XXXXXles églises, front-épaule-épaule, je te répands de la pureté. Tu finiras par l'oublier cette beauté XXXXXdu monde que tu crois voir partout. Tu l'accepteras toi aussi la banalité au présent, l'amour à la XXXXXpetite semaine, les petits mots sur le frigo mais juste pour ne pas oublier le pain. Tu le briseras XXXXXtoi aussi, le voile du merveilleux, l'illusion adolescente. Tu les sècheras suspendues tête en bas XXXXXles belles incandescentes afin d'en garder pour toujours le souvenir. Chaque jour, la poussière XXXXXà repousser.
XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXRoucoulante Maria, silencieusement me XXXXXdisait son plaisir au creux d'un lit de hasard et de nécessité. J'ai bien d'autres fantômes dans mes XXXXXréserves. J'en visite certaines, parfois dans un plaisir intact [miroir dans le miroir dans le miroir, XXXXXainsi se tricote ma mémoire] d'autres non plus de nom, celle-ci ne portera plus jamais de visage XXXXXpar dessus ses courbes licencieuses. Il arrive à certaines de libérer la place, je le remarque XXXXXà peine. Je n'y suis pas tant que ça attaché. Plus tant que ça. Il est vrai qu'à présent, je savoure XXXXXles voyages.
XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXTu y arriveras, toi aussi, à trouver XXXXXsomewhere you call home, à attacher tes propres racines enfin. La terre entre les doigts, grasse, XXXXXépaisse comme la vie, s'effrite peu à peu, alors que ton pouce, lentement, pousse contre la chair XXXXXde ton index, pour en évaluer la prestance et la capacité d'accueil. Tu finiras par le trouver ton XXXXX"chez-toi" avec de la vraie pierre dont on prends la chaleur dans la paume, vers la fin du mois XXXXXXXXd'août où les soirées commencent à dévoiler l'automne et sa fraîcheur. Tu pourras bien un XXXXXXXXXXXjour prendre, sur ta terrasse, un verre avec une qui t'aurais choisi. Qui t'aurait fait XXXXXXXXXXXXXXl'honneur de te choisir.
XXXXXXXXXXXXXXXXXSon sourire, un plein de vitamines,
XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXses paroles, des univers tout entiers,
XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXsa beauté, un voyage sans destination…

Mercredi 23 août 2006 à 0:09

L'argumentation de la police et des médias à propos de la soi-disant "menace terroriste" déjouée en Grande-Bretagne est basée sur des informations totalement fantaisistes. Il est étonnant qu'aucun journaliste n'ait songé à consulter Wikipedia pour savoir s'il est possible de fabriquer du TATP dans les toilettes d'un avion à partir d'ingrédients passés en douce.... voici donc le mode d'emploi. Vous verrez, ce n'est pas si facile.
La suite est ici

Les reportages télévisés sur les attentats de Londres, ce sont juste
des images de maisons anglaises avec des policiers devant,
des voitures à gauche avec des policiers pas loins
et des policiers qui parlent à des policiers, mais sans le son !
Tu changes le commentaire est ça pourrait parler de n'importe quoi d'autre !
On nous prend pour des cons, je vous le dis ! (oh le scoop !)


Mardi 22 août 2006 à 23:43

XXXXXXXXXXXXXXXXXXXTa chatte était toute mouillée d'être passée sous l'arrosage aussi dus-je la prendre à bras le corps afin de la sècher. La pauvre petite était comme un animal en détresse. Lissant de sa langue rapeuse son pelage poisseux (du flanc jusqu'à la queue qui gonflait sous mes yeux, reprenant volume et forme au rythme saccadées de ses sucions), elle se mit à me lècher la peau en ronronnant de plaisir. Visiblement, cela lui plaisait d'être ainsi prise à bras le corps. Elle se serrait contre mon torse que l'été me permettait de garder nu afin de profiter de l'exquise violence de la lumière solaire qui me pénétrait profondément l'épiderme. Elle partit soudain d'un bond, me griffant la peau au passage et s'en alla te rejoindre pour se frotter contre tes mollets avec une délectation non feinte. Le vrai plaisir des chattes est toujours de décider elles-même de leur plaisir et je restais là à vous contempler toutes deux, planté sur la pelouse comme un gland à observer ces deux femelles se faire des calins. Un véritable dialogue amoureux dont je pus jouir longuement…

[Il parait qu'en utilisant certains mots connotés,
on peut se faire repérer par Gogol
et ainsi augmenter son nombre de visiteurs !
Alors j'essaie pour vérifier. Si toi qui me lit
(oui, toi, car je sais que tu es devant ton écran et que tu es exactement ici !),
tu es arrivé(e) sur ce blog grace à une recherche faite
à partir de l'un de ces mots, merci de me laisser un commentaire !]


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