Avant hier soir, j'ai encore vu les enfants du voisin jeter des cailloux dans mon jardin. Je crains qu'un jour, ils ne blessent quelqu'un et puis par principe, je suis ici chez moi.
J'en ai parlé un peu avec mon père et il me conseille fortement de ne pas me laisser faire. Il dit que ça commence par quelques cailloux et que bientôt, ils me lanceront tout ce qu'ils peuvent et essaieront même par la suite, de venir jouer sur ma pelouse, avec mes balançoires, se baigner dans ma piscine et cueillir mes fruits.
Il dit aussi qu'il ne faut pas se sentir coupable d'avoir construit cette maison sur leur ancien terrain de jeu, ni d'être les seuls à avoir accès au contrôle de l'eau pour l'ensemble de la cité. Il me rappelle combien ma famille a souffert durant les dernières péripéties qui l'ont mené ici.
Hier soir, je suis donc allé sonner chez le père des enfants pour le prévenir que je ne pouvais plus tolérer cette situation. Il a été très poli mais, malgré mes arguments, a continué à dire qu'il ne s'agissait que d'enfants qui s'amusent. Il m'a complimenté sur la beauté et la grandeur de ma maison avec un sourire sincère…
Mais à peine étais-je sorti de chez lui, que de la rue, j'ai aperçu ses enfants avec des pierres à la main. Je me suis caché derrière un buisson pour les observer et j'ai vu combien ils étaient motivés pour atteindre le bassin où j'élève quelques poissons décoratifs.
Il faisait chaud, mon sang n'a fait qu'un tour.
Je suis allé dans le garage, j'ai cherché parmi la rangée de produits que j'avais en stock celui qui me convenait (mon père m'en fourni de manière régulière sans même que j'ai à m'en soucier !). J'ai pris quelques chiffons avec moi…
[…]
Depuis la terrasse où je prends le frais, je peux voir à présent les pompiers arriver pour éteindre tout ça, toutes sirènes hurlantes…
Je pense que cette fois, ils vont comprendre qu'il ne faut pas jeter de cailloux dans mon jardin…
[Rajout : cet article est une sorte de parabole sur Israel, le Liban, les Etat-Unis]
J'en ai parlé un peu avec mon père et il me conseille fortement de ne pas me laisser faire. Il dit que ça commence par quelques cailloux et que bientôt, ils me lanceront tout ce qu'ils peuvent et essaieront même par la suite, de venir jouer sur ma pelouse, avec mes balançoires, se baigner dans ma piscine et cueillir mes fruits.
Il dit aussi qu'il ne faut pas se sentir coupable d'avoir construit cette maison sur leur ancien terrain de jeu, ni d'être les seuls à avoir accès au contrôle de l'eau pour l'ensemble de la cité. Il me rappelle combien ma famille a souffert durant les dernières péripéties qui l'ont mené ici.
Hier soir, je suis donc allé sonner chez le père des enfants pour le prévenir que je ne pouvais plus tolérer cette situation. Il a été très poli mais, malgré mes arguments, a continué à dire qu'il ne s'agissait que d'enfants qui s'amusent. Il m'a complimenté sur la beauté et la grandeur de ma maison avec un sourire sincère…
Mais à peine étais-je sorti de chez lui, que de la rue, j'ai aperçu ses enfants avec des pierres à la main. Je me suis caché derrière un buisson pour les observer et j'ai vu combien ils étaient motivés pour atteindre le bassin où j'élève quelques poissons décoratifs.
Il faisait chaud, mon sang n'a fait qu'un tour.
Je suis allé dans le garage, j'ai cherché parmi la rangée de produits que j'avais en stock celui qui me convenait (mon père m'en fourni de manière régulière sans même que j'ai à m'en soucier !). J'ai pris quelques chiffons avec moi…
[…]
Depuis la terrasse où je prends le frais, je peux voir à présent les pompiers arriver pour éteindre tout ça, toutes sirènes hurlantes…
Je pense que cette fois, ils vont comprendre qu'il ne faut pas jeter de cailloux dans mon jardin…
[Rajout : cet article est une sorte de parabole sur Israel, le Liban, les Etat-Unis]
Biouux =)