Mercredi 28 juin 2006 à 10:50

Une petite chanson qui rend heureux, qui nous trotte dans la tête toute la journée. Un truc qui nous protège de la grisaille du monde, qui fait tout prendre du bon côté de l'arc-en-ciel...

Mercredi 28 juin 2006 à 1:30

                                                                       Ici la pub




Voilà la pub !
Bon, c'est la mi-temps, le match est bien parti (vous voyez de quoi je parle ?) et que vois-je ? Nick Stoles des Experts qui nous informe de sa vie. Je ne sais pas vous, mais moi, quand je regardais la série, j'avais plutôt l'impression d'un type serein. Stoles est plutôt barraqué, calme, genre sûr de lui comme garçon.
George EADS (l'acteur du rôle donc ! Je vous jure, c'est son vrai nom !!!) incarne un type que, dans la vie réelle,  on hésiterait pas à appeler en cas de coup dur ! (bon, mais pour le foot, pas besoin, ça va, les Bleus sont de retour !!! Et-un-et-deux-et-trois-à-un, désolé je m'emporte ! Ce que c'est que les souvenirs quand même !!!) donc, disais-je, avant d'être interrompu soudainement par une parenthèse, Nick Stoles, dans la série "Les Experts", c'est pas le gars à péter les plombs. L'est plutôt du genre costaud !
Et là, dans cette pub, inopinèment, on le voit se mettre à flipper à mort ( voyez la photo : il le fait bien George, le type qui flippe à mort !!) parce qu'une vilaine boîte bleue l'a attrapé et commence, sous nos yeux, quelle horreur, à vouloir le digérer ! (c'est vrai, y'a de quoi flipper quand même !!!)
Je ne vois pas vraiment de rapport avec le produit, c'est à dire un shampooing anti-pelliculaire dont la marque restera tue. Mais ça, ça s'appelle un concept publicitaire !!! Ah ces créatifs, quand même, quelle imagination ! Dire que certains croient qu'ils travaillent vraiment leurs concept et que c'est pour ça que c'est aussi cher !!!
Après, pour la suite, je ne peux qu'être d'accord, on est pile-poil dans le concept : on le voit qui se passe la main dans les cheveux ! C'est anti-pelliculaire, c'est pour vérifier l'efficacité, c'est logique. Ça s'appelle la démonstration produit !!! Mais sauf que George EADS le fait une fois par semaine !!! Juste une fois, pas deux, on est bien d'accord, George, tu as bien compris ?!? Nan parce que sinon, le concept est foutu ! Puisque le but, c'est d'illustrer la durée de vie du produit ! Alors George, comme un con, se caresse l'arrière du crane devant la caméra : une fois, deux fois, trois fois, quatre fois (je sais c'est long dit comme ça, mais en image, c'est mieux !!!)
Et voilà, c'est tout ! Il se libère et se retrouve, bien sûr !, dans les bras d'une fille canon (qui a elle-même de très jolis cheveux parce qu'elle a eu droit à plein d'échantillons gratuits, elle !) On ne sait même pas quel jour de la semaine il se caresse précisèment, ni même ce que devient la boîte bleue, rien de rien !!!
Moi, je vous le dis : «la publicité à la télévision, ça s'adresse uniquement aux débiles mentaux ! Je le dis parce que si y'en a parmi vous […] Ah Coluche, tu nous manques, tu sais !!!

Mardi 27 juin 2006 à 20:33

[…] Le président de l'UMP ne souhaite pas mettre un terme à l'immigration, mais « la France doit pouvoir faire le choix des immigrés qu'elle accueille en fonction de ses besoins et de ses possibilités » comme le font déjà presque toutes les autres démocraties mondiales. "Dans ces pays, le racisme et l'extrême droite sont moins forts que chez nous. Bref elle est un rempart contre le racisme" […]

Je lis ça sur le blog de Monsieur Sarkozy (je ne tutoie que mes amis !). Si je comprends tout, ça revient à dire que les étrangers sont eux-mêmes responsables du racisme ! Moins d'immigration = moins de racisme !!! Je rêve !!! Ce serait comme de dire : Si les femmes restaient à la maison, il y aurait moins de viol !!! Bin voyons !!!
La pétition en ligne
Petite question subsidiaire, si l'immigration est clandestine, qui compte les immigrés ?

Mardi 27 juin 2006 à 17:08


Merci Jessica !
Maintenant, grâce à toi, j'ai de la musique ! Enfin !!!

Mardi 27 juin 2006 à 16:23



Aujourd'hui, il fait un temps de parc et de jardin, un temps de pelouse amoureuse des peaux. Les fourmis sont de sorties, affairées à leurs petites vie de fourmis. Les papillons revisitent leurs amies fleuries de neuf pour l'occasion. Elle est apparue toute fraîche au seuil de la salle de bain, m'a regardé et m'a demandé :
- Est ce que je te plais ? avec un sourire qui disait autre chose.
Elle avait mis sa beauté des grands jours et la robe blanche que j'aime bien. Elle avait de tout petits cheveux sur la nuque qui m'envoyaient des signes, je les ai embrassé pour les en remercier. J'ai senti ses frissons et entendu son rire et ça m'a fait quelque chose dedans.
On a fouillé dans le frigo, attrapé le rosé frais, le saucisson, le bocal de cornichons. On a entassé tout ça dans le grand sac à fleurs. On a ramassé le vieux plaid du canapé bleu, celui qui connait les secrets de ma vie secrète, tout ma vie dans un bout de tissu !, et on l'a ajouté par dessus le reste.
Dehors, ça piquait les yeux de lumière et ça frottait la peau de chaleur. On a remué nos tongues jusqu'à la boulangerie, hésité à cause de l'odeur qui rendait tout tentant, puis on s'est décidé pour un gros pain farineux avec des tas de graine dedans qui nous feraient du bien, comme nous a dit la boulangère qui doit s'y connaitre, quand même, et puis chacun sa tartelette au citron, juste pour le plaisir sucré.
On a marché tranquille jusqu'au parc, on se souriait tout le temps comme des imbéciles, elle s'arrêtait parfois devant une vitrine et ma main libre alors se remplissait de ses formes délicates. Elle posait un peu de son omoplate sur mon torse, basculait la tête en arrière et m'offrait alors l'occasion de retrouver ses lèvres fraîches. Comment font les filles pour avoir les lèvres fraîches en été me demandais-je. Encore un mystère...
On s'est posé à l'ombre d'un tilleul, non c'est un charme dit-elle et je lui ai donné raison parce qu'on s'en foutait, on voulait juste profiter de l'ombre, mais je tiens à dire que c'était bien un tilleul. On a étalé le plaid, déposé le pique-nique dans un coin et on s'est étendu là. J'étais de tout mon long. Le vent léger sur ma peau me donnait les limites exactes de mon torse nu, les yeux scrutant la vie secrète du gazon. Elle avait posé sa tête sur mon ventre, je la sentais respirer doucement, un rythme qui donnait du goût à la vie, du goût au présent, quelque chose de rassurant...
On est resté là,
comme ça,
un long moment,
chacun à absorber
sa dose personnelle
de bonheur... dans la présence de l'autre

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