Mercredi 2 août 2006 à 1:23

Elle : _Georges, auriez-vous une érection ?
Lui : _J'en suis navré…
XXXXXXXXXXXXXXXXXXXX[Assume mon gars, t'es un homme !]


XXXXXJ'écris parce que des mots me tombent dessus je ne choisis pas vraiment. Je ne sais pas pourquoi ça m'est arrivé à moi. Mes parents lisaient peu ou alors rien de bien littéraire (le Reader digest !!! Quoique si ma soeur lisait un peu, elle !) Question parfaitement inutile ! Même si je parviens à le comprendre [ça m'étonnerait mais admettons], qu'est ce que ça changera ? Des mots continueront à me couler dans le crâne, c'est comme ça. Non pas que je me résigne ! Au contraire, j'essaie de plus en plus de laisser résonner tout cela, de ne pas être moi-même un obstacle à l'écriture (Dire que ma psy va lire ça, elle va sourire ! Je fais sourire ma psy, pas mal !!!). Je ne sais quel barrage j'avais installé depuis quelque temps (en années !!!), mais je pense bien que je suis en train de le faire céder.


XXXXXDe nouveaux, les mots me viennent Pas encore de manière permanente, mais déjà, de manière régulière. Je n'essaie pas de contrôler, OoOoh c'est difficile à mettre en mots cette sensation. N'imaginez pas un truc genre "je suis habité par un autre" !!! Vous regardez trop les série Z de la Six (et, ne citant aucun titre, chacun se demande si ce qu'il (elle) regarde est ringard !!! Reponse : OUI si tu en as honte !). Non, disons que je suis parfaitement moi, parfaitement conscient de ce que je tape sur cet écran mais les mots passent à peine par mon cerveau. Comme s'ils arrivaient directement de "je ne sais où" à mes doigts, sans passer par la pensée. Je tape cette phrase-ci et ma pensée ne sait pas encore ce que sera la suite. C'est très mystérieux, l'inspiration ? De où ça nous arrive ?


XXXXXXXXXXXXXX[Oh vive la vie à London !!! Des congés pas XXXXXXXXXXXXXXpayés !!! Et pourquoi pas aussi du travail avec tirage XXXXXXXXXXXXXXau sort du salaire ?

XXXXXXXXXXXXXXL'exploiteur : _dis un chiffre
XXXXXXXXXXXXXXLe prolétaire : _Euh, j'sais pas m'sieur, huit cents XXXXXXXXXXXXXXeuros ?
XXXXXXXXXXXXXXL'exploiteur :_Ah perdu fiston ! C'était 400 ! T'auras XXXXXXXXXXXXXXplus de chance le mois prochain
XXXXXXXXXXXXXXLe prolétaire : _Eh mais m'sieur, donnez mon salaire
XXXXXXXXXXXXXXL'exploiteur : _Ah nan, t'as perdu, t'as perdu ! Estime XXXXXXXXXXXXXXtoi heureux qu'on te garde ! Un malchanceux comme XXXXXXXXXXXXXXtoi, ça pourrait nous attirer des ennuis !!!) XXXXXXXXXXXXXX:-)))))

XXXXXXXXXXXXXXJe suis effrayé par l'idée que, peut-être, certains trouveraient ce système XXXXXXXXXXXXXXintéressant ! Eh ! Nos salaires, nous devons vivre avec ! On travaille POUR ça !!!

Mardi 1er août 2006 à 10:09

Avant hier soir, j'ai encore vu les enfants du voisin jeter des cailloux dans mon jardin. Je crains qu'un jour, ils ne blessent quelqu'un et puis par principe, je suis ici chez moi.
J'en ai parlé un peu avec mon père et il me conseille fortement de ne pas me laisser faire. Il dit que ça commence par quelques cailloux et que bientôt, ils me lanceront tout ce qu'ils peuvent et essaieront même par la suite, de venir jouer sur ma pelouse, avec mes balançoires, se baigner dans ma piscine et cueillir mes fruits.
Il dit aussi qu'il ne faut pas se sentir coupable d'avoir construit cette maison sur leur ancien terrain de jeu, ni d'être les seuls à avoir accès au contrôle de l'eau pour l'ensemble de la cité. Il me rappelle combien ma famille a souffert durant les dernières péripéties qui l'ont mené ici.
Hier soir, je suis donc allé sonner chez le père des enfants pour le prévenir que je ne pouvais plus tolérer cette situation. Il a été très poli mais, malgré mes arguments, a continué à dire qu'il ne s'agissait que d'enfants qui s'amusent. Il m'a complimenté sur la beauté et la grandeur de ma maison avec un sourire sincère…
Mais à peine étais-je sorti de chez lui, que de la rue, j'ai aperçu ses enfants avec des pierres à la main. Je me suis caché derrière un buisson pour les observer et j'ai vu combien ils étaient motivés pour atteindre le bassin où j'élève quelques poissons décoratifs.
Il faisait chaud, mon sang n'a fait qu'un tour.
Je suis allé dans le garage, j'ai cherché parmi la rangée de produits que j'avais en stock celui qui me convenait (mon père m'en fourni de manière régulière sans même que j'ai à m'en soucier !). J'ai pris quelques chiffons avec moi…

[…]

Depuis la terrasse où je prends le frais, je peux voir à présent les pompiers arriver pour éteindre tout ça, toutes sirènes hurlantes…
Je pense que cette fois, ils vont comprendre qu'il ne faut pas jeter de cailloux dans mon jardin…


[Rajout : cet article est une sorte de parabole sur Israel, le Liban, les Etat-Unis]


Mardi 1er août 2006 à 9:14

L'afghanistan, l'Irak, les préparatifs pour l'Iran, la délégation militaire israellienne (les armes d'Israël sont fournies par les américains), je trouve que pour les États-Unis, ça
empire…

[Et moi ? Je fais quoi ?
Je mate à la télé
des cadavres d'enfants
aux heures des repas.
Je me dis : quelqu'un doit
s'occuper de tout ça.
Je délègue ma citoyenneté !]


« Je supplie surtout mes amis de ne m'enrôler
ni en politique, ni en science, ni en religion,
ni dans aucun parti, secte ou école. Je suis
dans la liberté de mon faible jugement
et je ne hais rien tant que cette étroitesse d'esprit
et cette sécheresse d'âme qui nous empêchent
de travailler ensemble.
»
Frédéric Passy - Député français - Prix Nobel de la Paix 1901 (avec Henri Dunant)

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