Je cherche à connaître chacun des grains de sable de ce désert où je t'attends. Jobserve chaque facette, une par une. Je comprend la subtilité de la lumière, l'importance des ombres, ce qui la révèle à mes yeux. J'accomplis ce travail minutieux pour chaque particule du vide qui m'entoure. C'est un travail parfaitement inutile mais qui m'occupe assez pour laisser au temps l'illusion de l'écoulement.
Le fleuve est lent vu de la rive. Le soleil y plonge dans des myriades de verts lumineux. Ici et là, quelques souplesses végétales en livrent le mouvement. Elles vont et viennent sous mon regard, m'absorbent à leur danse majestueuse, elles vont et viennent, vont et viennent. Puis mon regard acquièrent une libellule qui invente pour elle seule d'autres tempo.
Je vois le ciel sans saisir où s'enfuient les nuages. Je concentre mon attention vers cet espace où leur masse blanche et cotonneuse se délite. Cela se fibre et s'effiloche soudainement dans un éclat solaire...
Le fleuve est lent vu de la rive. Le soleil y plonge dans des myriades de verts lumineux. Ici et là, quelques souplesses végétales en livrent le mouvement. Elles vont et viennent sous mon regard, m'absorbent à leur danse majestueuse, elles vont et viennent, vont et viennent. Puis mon regard acquièrent une libellule qui invente pour elle seule d'autres tempo.
Je vois le ciel sans saisir où s'enfuient les nuages. Je concentre mon attention vers cet espace où leur masse blanche et cotonneuse se délite. Cela se fibre et s'effiloche soudainement dans un éclat solaire...