Du provisoire ? Mais tout le problème est là !!!
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XXXXXXXXXXRien ne dure, pas même nous. Ça peut rendre triste, genre bouhouhou ou alors, on peut aussi s'en réjouir, puisque rien ne dure, amusons-nous. Illusions des amours éternelles, grandes œuvres gravées dans la pierre, j'écrirais dans les jours qui viennent LE roman du vingt-quatrième siècle… Je suis moi-même un peu de poussière qui parle, ma femme, cette beauté mirobolante dont chaque particule agite mes sens, n'a guère plus d'avenir que moi (même si grâce à ce qu'elle le vaille bien, elle a droit à une date limite de péremption plus avancée), mes enfants déjà s'avancent vers la grande bouche noire de la terre affamée. Bon, on le sait, c'est comme ça, rien à faire ! Ce monsieur qui habitait la rue voisine nous disait toujours que même si le temps est relatif, on ne pourra jamais le dépasser. (Le vieil Albert, pour l'heure, avait vu juste, lui qui disait, dès la création de l'Etat d'Israel : «sans coopération honnête avec les Arabes, pas de paix, ni de prospérité. Cela concerne le long terme, pas l'instant présent.» Albert Einstein nous tire encore la langue !).
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XXXXXXXXXXDe plus en plus, tout cela me semble une belle mascarade, comme si la durée avait une quelconque importance dans l'histoire. Si je suis à table, ne dois-je apprécier les plats que parce qu'on me donne la garantie que la cène durera plusieurs heures ? Et si je suis au lit, mon plaisir est-il issu d'une vision de l'ensemble de mon existence ?
Des instants à la con, des minutes de vérités, des incidents comiques, ma vie se tisse en macramé imprévisible. Des rencontres inscrites nulle part. Je cherche ensuite, en regardant l'ouvrage, la table des chapitres, la vue d'ensemble, à en comprendre la logique des nœuds. Ça m'occupe bien, c'est certain ! Mais si je trouve une quelconque raison à tout ça, ce travail de nouage, il s'agit bien, toujours et uniquement, de ma propre raison. Je trouve un sens qui me rassure à tout ce qui m'arrive. J'invente un sens qui me rassure à tout ce qui m'arrive…
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XXXXXXXXXXDe plus en plus, avançant moi aussi vers la mort (et je conserve toujours ce moteur de la curiosité : comment ça fait d'être un homme de 35 ans ? Et 40 ans, c'est intéressant ?), je reconnais mes angoisses pour ce qu'elles sont : des questions sans réponse ! Je garde l'amusement du reste, j'écoute ce que les autres disent de leur propre vie, ça peut éclairer la mienne parfois. Mais je sais depuis longtemps, maintenant, que l'avenir n'est qu'une vue de l'esprit. Ça n'existe pas, sauf dans mon cerveau. Si j'ai peur de demain, demain n'est pas en cause, plutôt et uniquement mon propre reagrd. Je peux passer des heures et des heures sur des sites internet pour voir comment la position de quelques cailloux dans l'espace pourraient influencer le cours de mon existence (j'ai une boîte d'alumettes dans un tiroir et je ne crois pas que la position de chacun de ces bâtonnets aient une influence sur ma journée. La science de l'allumettologie n'est pas encore assez développée !!! Pourtant, je peux décider d'y croire.). Je peux lancer des dés et chercher à comprendre comment les combinaisons de chiffres vont asservir mon destin. Tout cela n'a que le sens que je veux bien lui donner.
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XXXXXXXXXXLa seule vérité est qu'à cette minute, je dispose d'une minute de vie. L'instant d'après sera peut-être détruit par un missile israelien égaré. Alors, pour moi, la seule vérité est de vivre bien cette minute-ci, puis la suivante, puis la suivante, puis la suivante, …
Réponse à une article de la pas si Barbare que ça !!! :-]
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XXXXXXXXXXRien ne dure, pas même nous. Ça peut rendre triste, genre bouhouhou ou alors, on peut aussi s'en réjouir, puisque rien ne dure, amusons-nous. Illusions des amours éternelles, grandes œuvres gravées dans la pierre, j'écrirais dans les jours qui viennent LE roman du vingt-quatrième siècle… Je suis moi-même un peu de poussière qui parle, ma femme, cette beauté mirobolante dont chaque particule agite mes sens, n'a guère plus d'avenir que moi (même si grâce à ce qu'elle le vaille bien, elle a droit à une date limite de péremption plus avancée), mes enfants déjà s'avancent vers la grande bouche noire de la terre affamée. Bon, on le sait, c'est comme ça, rien à faire ! Ce monsieur qui habitait la rue voisine nous disait toujours que même si le temps est relatif, on ne pourra jamais le dépasser. (Le vieil Albert, pour l'heure, avait vu juste, lui qui disait, dès la création de l'Etat d'Israel : «sans coopération honnête avec les Arabes, pas de paix, ni de prospérité. Cela concerne le long terme, pas l'instant présent.» Albert Einstein nous tire encore la langue !).
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XXXXXXXXXXDe plus en plus, tout cela me semble une belle mascarade, comme si la durée avait une quelconque importance dans l'histoire. Si je suis à table, ne dois-je apprécier les plats que parce qu'on me donne la garantie que la cène durera plusieurs heures ? Et si je suis au lit, mon plaisir est-il issu d'une vision de l'ensemble de mon existence ?
Des instants à la con, des minutes de vérités, des incidents comiques, ma vie se tisse en macramé imprévisible. Des rencontres inscrites nulle part. Je cherche ensuite, en regardant l'ouvrage, la table des chapitres, la vue d'ensemble, à en comprendre la logique des nœuds. Ça m'occupe bien, c'est certain ! Mais si je trouve une quelconque raison à tout ça, ce travail de nouage, il s'agit bien, toujours et uniquement, de ma propre raison. Je trouve un sens qui me rassure à tout ce qui m'arrive. J'invente un sens qui me rassure à tout ce qui m'arrive…
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XXXXXXXXXXDe plus en plus, avançant moi aussi vers la mort (et je conserve toujours ce moteur de la curiosité : comment ça fait d'être un homme de 35 ans ? Et 40 ans, c'est intéressant ?), je reconnais mes angoisses pour ce qu'elles sont : des questions sans réponse ! Je garde l'amusement du reste, j'écoute ce que les autres disent de leur propre vie, ça peut éclairer la mienne parfois. Mais je sais depuis longtemps, maintenant, que l'avenir n'est qu'une vue de l'esprit. Ça n'existe pas, sauf dans mon cerveau. Si j'ai peur de demain, demain n'est pas en cause, plutôt et uniquement mon propre reagrd. Je peux passer des heures et des heures sur des sites internet pour voir comment la position de quelques cailloux dans l'espace pourraient influencer le cours de mon existence (j'ai une boîte d'alumettes dans un tiroir et je ne crois pas que la position de chacun de ces bâtonnets aient une influence sur ma journée. La science de l'allumettologie n'est pas encore assez développée !!! Pourtant, je peux décider d'y croire.). Je peux lancer des dés et chercher à comprendre comment les combinaisons de chiffres vont asservir mon destin. Tout cela n'a que le sens que je veux bien lui donner.
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XXXXXXXXXXLa seule vérité est qu'à cette minute, je dispose d'une minute de vie. L'instant d'après sera peut-être détruit par un missile israelien égaré. Alors, pour moi, la seule vérité est de vivre bien cette minute-ci, puis la suivante, puis la suivante, puis la suivante, …
«Du point de vue du bonheur, la question de la vie
est insoluble, car ce sont nos plus hautes aspirations
qui nous empêchent d'être heureux»
[Henri-Frédéric Amiel, Fragments d'un journal intime (1884)]
est insoluble, car ce sont nos plus hautes aspirations
qui nous empêchent d'être heureux»
[Henri-Frédéric Amiel, Fragments d'un journal intime (1884)]
Réponse à une article de la pas si Barbare que ça !!! :-]