Vendredi 7 juillet 2006 à 13:11

Pendant que les petites bêtes regagnent paisiblement leur tanière, j'achète de la baguette et une part de croustade. La pomme (très peu sucrée merci !) et la pâte feuilletée de Monsieur le Boulanger (Ooh les jolies avant-bras d'homme tout couverts de farine...), nous font comme un petit passage pour entrer dans cette nouvelle journée. Nous descendons des étoiles avec la même joie que les pionniers d'un nouveau programme spatial. C'est passionnant, les voyages habités, surtout pour les costumes... Après, le beurre, le pain, le fromage s'associent pour nous remettre sur pieds. Rien de mieux que la nourriture terrestre (pour se sentir vivants).
Le café chaud fume dans les bols. Ma cigarette dans le cendrier. Tout reste léger...

Hier, une femme s'est fait battre par son mari
dans ce DVD. Je sais que cela existe.
Je préfère et de loin, le comportement
des peuplades primitives...


Jeudi 6 juillet 2006 à 22:10

Pendant que la | Princesse-Au-Petit-Pois | s'endort dans son hamac,
Les Princes se cherchent d'autres postes.

                 Il y a de la restructuration dans l'air...

[Compteur de cerises], [éplucheur de pull], [détourneur d'oiseaux (à des fins privées, bien entendu !)]… les inventions ne manquent pas, toujours de l'action !!!


Pour ma part, je me rabats sur Dresseurs de (MOTS)

C'est assez peu fréquentés par ici ______ < _____ < _______

["Pour moi, ça ne changerait pas grand chose"
dit-elle évoquant le langage...]


Mercredi 5 juillet 2006 à 14:57

                                                   > «Tout le monde connaît, sans doute, la sensation désagréable qu'on éprouve dans les gares. On doit prendre congé de quelqu'un. Celui dont  on doit prendre congé est déjà monté dans le train, mais le train ne veut pas partir. Et on reste là : l'un est sur le quai, l'autre à la portière, on essaie de se parler et tout à coup, on n'a plus un seul mot à se dire.
XCela vient, bien sûr, de ce que tout à coup, nous ne sommes pas autorisés à ressentir ce que nous voulons. La situation nous ordonne un sentiment. Et qui ne connaît pas l'énorme soulagement quand, enfin, le train s'ébranle ?
XOu les enterrements ? Quand quelqu'un meurt ou quand quelqu'un tombe malade ou quand arrivent les déceptions, on attend toujours de nous que nous éprouvions des sentiments bien définis.
XDans toutes les situations, excepté les situations les plus ordinaires, les plus neutres, nous sommes soumis à une pression qui nous dit comment nous devons nous comporter, quels sentiments nous devons éprouver. Et si on regarde ça d'un peu plus près, on découvre assez souvent que ce sont des romans, des films ou des pièces de théâtre que nous avons vus ou que nous avons lus un jour qui nous ordonnent ces rôles.
XDans la réalité, nous sommes confrontés à des situations inhabituelles (des rivalités, par exemple, auxquelles nous nous étions attendus et qui ne se produisent pas, mais se métamorphosent en amour qui nous laisse seuls), la première chose à laquelle nous essayons de nous agripper, ce sont ces poncifs sentimentaux et romanesques.
XIls ne nous apportent guère d'appui. Ils nous laissent plus seul qu'avant et nous chutons tout droit dans la réalité.» <                                                                                   

Lars Gustafsson - La mort d'un apiculteur

[Oh lala, le quotidien à gérer tout seul, c'est pas facile]

Mercredi 5 juillet 2006 à 13:24



Le malheur existe et je ne l'aime pas...

Pourquoi s'en prend-il a toi ? Toi qui est si légère !!!

Les nuages sont là pour apprécier le ciel bleu quand il y en a…

[Facile à dire, crétin !]


Tout cet amour maintenant sans objet, qu'on garde en soi sans plus savoir qu'en faire, pourquoi ça ne part pas par les failles sous les pieds, le cœur devrait fuir puisqu'il est brisé !
Mais non, ça reste encore un peu et ça prend (toute la place)


Il n'y a parfois rien d'autre a faire que de parler dans l'air. Ca exorcise...


[Le téléphone et la parole existent, Dieu merci !]

Mercredi 5 juillet 2006 à 8:56




XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXDes trains vont traverser l'espace, réduire les distances de manière considérable, relier les villes entre elles, rapprocher des corps qui s'espèrent. La soif inscrite dans la bouche, dessinée dans la bouche, profondèment dans la chair des lèvres. Dans l'organisme tout entier par des chemins inconnus de tous et de soi-même.
Lisant la pureté des seize et à peine plus, je disais, parlant tout haut (et vers le ciel aussi), que les choses sont plus faciles pour les adultes. On peut vivre tout ça sans se poser de questions. Fi des engagements, des promesses. On jette les combats aux orties. Les robes d'apparat, les chevaux fiers, le verre de champagne frais qu'on boit gantée de blanc, les rêves de textile où l'on plongeait le bras jusque là, l'ensemble des promesses inscrites sous le A en majuscule, tout le fatras C-O-L-L-A-N-T de notre perfection romantique. Les idéaux avec l'eau du bain. Les carosses conduits par les laquais sont bâchés dans les hangars. Les contrats restent dans les cartables, pas les stylos.

Demain est un autre jour que la vie ensemence.

Je déploie l'étendue de mes ramures sensibles. Les graines du hasard apportées par le vent nous poussent sur la peau. Haricot magique pour arriver au ciel. Grimpe de branche en branche, toujours plus haut. Plus rien ne me décoiffe. Plus rien ne me fait perdre le souffle. Voyez comme ils sont forts nos héros dès qu'il s'agit d'aventure...

[Je me dis : pourquoi parler autant de soit quand on a découvert les pépites du langage ?
Mais dix-sept et rose, ça fait beaucoup à comprendre, un max de choses !
Et puis je vois ce prénom à la fin, les trois petits points, tout est dit !
Le bec cloué ! Les pépites du non-dit ! ELLE SAIT DÉJÀ !]

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