Mardi 4 juillet 2006 à 16:11

Pendant que les Cows dorment, je lis un peu !


  Par Serge Halimi - Juillet 2006


XXXXXXXXXXXXImaginons une radio de service public ordinaire qui perd des auditeurs. Elle peut imputer sa défaillance à son manque d'originalité (elle est devenue trop semblable à ses concurrents), ou à sa distinction trop prononcée (elle est trop différente des autres stations). Elle peut aussi ne pas s'en soucier, partant de l'idée qu'une radio de service public n'est pas dans une logi- que de concurrence avec des antennes dont la principale mission est de vendre des oreilles disponibles aux annonceurs.


Imaginons à présent, sur cette même radio, une émission qui, non seulement conserve, mais gagne des auditeurs en faisant, vraiment, écouter sa différence : reportages dans des pays oubliés, enquêtes sur la réalité sociale, refus de tendre machinalement son micro aux «bons clients» des médias. Imaginons en plus que chaque responsable de la radio en question rende hommage à une telle émission et se déclare fier de l'héberger sur son antenne...

Eh bien, nous y sommes. Et que se passe-t-il ? Le directeur de la radio publique qui perd des auditeurs – en particulier depuis la campagne du référendum de mai 2005, période où, comme ses «concurrentes», elle avait milité pour le «oui» au traité de Constitution européenne – envisage de déplacer à une heure de moindre écoute l'émission qui, elle, a gagné en audience depuis un an, peut-être parce que ce fut l'un des rares endroits où, lors de la campagne référendaire, le point de vue (majoritaire) des dissidents eut droit à la parole.

Ceux qui ne perçoivent pas la logique lumineuse d'un tel projet ne comprennent décidément rien à France Inter. Apparemment, ces malheureux sont encore nombreux : depuis le 16 juin, une moyenne de dix mille personnes par jour protestent contre l'hypothèse d'une délocalisation horaire (de 17h à 15 h) qui pèse sur l'émission de Daniel Mermet «Là-bas si j'y sui. Laquelle émission semble être menacée chaque année, l'été venu, par une nouvelle épée de Damoclès. L'an dernier, il était déjà question de ne plus la diffuser que quatre jours par semaine (1). Et l'an prochain ?

(1) Lire « Quand Radio France “décrypte” », Le Monde diplomatique, août 2005.   • A écouter sur le site de France Inter : le meeting du 29 juin au Gymnase Japy, à Paris, diffusé le lendemain dans « Là-bas si j'y suis », avec notamment Serge Halimi, Florence Aubenas, Patrick Champagne, Alain Rey, Louis Bozon et François Ruffin.

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La pétition est ici, votre soutien, quoi !!!

Lundi 3 juillet 2006 à 23:28

éCOUTEZ !
Accrochez-vous à vos baguettes
car c'est magique          (et so ! british !)


Vous les voyez ? La fille qui marche au milieu des champs de blé,
les papillons, l'air calme et chaud tout autour et DANS LA TÊTE, un petit air d'é

Oh no ! Oh my ! - Walk in the park


Tu ne crois pas que d'utiliser "so british"
ça va te faire monter les stats quand même ?

Lundi 3 juillet 2006 à 22:04

XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXElles traversent la place avec le rythme
XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXDes algues au bord de l'océan.

Des murs entiers de phrases me T
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxO
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxXM
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxXXB
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxXXXE
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxXXXXN
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxT dessus, j'en récolte les lambeaux, la poussière de diamants qui se glisse par les interstices de mon cerveau. La nuit, même la nuit, au plus profond des sommeils (lorsque nous ne sommes plus nous-mêmes QUE pour nous-mêmes), je nage parmi la plèbe du langage, je remonte à la source par des méandres poétiques. Des trucs érotiques, des incendies
figuratifs

xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx>(puis-je mettre de la poésie érotique sur un blog xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxoù passent de très jeunes femmes ? DES MOTS !).


Je lui dit :
_je suis disponible à l'amour

XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXUne porte se ferme qui menait au passé. XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXQuelque chose s'ouvre dans mon regard par XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXlequel s'écoule une sorte de "nostalgie du XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXfutur". [C'est pratique, ce système de trucs qui s'ouvrent XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXet se ferment qu'utilise l'auteur, non ?]. Comme si j'avais XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXquelque chose en moi qu'il me fallait donner et XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXque je me mette à chercher frénétiquement à qui le  |
XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX>|DONNER|<__________________________|


Cette fille là-bas sur son banc, combien contient-elle d'espoir ? Veut-elle manger tranquillement son sandwiches ou bien espère-t-elle secrètement (parfois, c'est tellement secret que même la fille n'est pas encore au courant ! Divine surprise !) devenir une partie du monde de
XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXA.X[] quelqu'un ?
XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXB.X[] quelqu'un ?
XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXC.X[] quelqu'un ?


A quoi pense-t-elle que je ne pourrais jamais entendre ? [OoOoh jeunes filles effarouchées par nos regards d'hommes malhabiles]. Je regarde autour de moi les propositions que me fait la vie. Je n'ai que l'embarras du choix.


Après, il y a Joseph et Émile qui sont arrivés
ils voulaient une cigarette et puis,
comme il faisait bon, on a discuté
de kava, de Nouméa, de traditions,
Pourquoi l'homme blanc ne veut-il pas comprendre qu'il est un des élèment de la nature ?
Ah oui, ils sont Calédoniens,
et c'est drôle parce qu'il se trouve
que j'y connais quelqu'un...

La vie, c'est comme un manège
mais tout petit le manège, voyez !

C'était bien !


QUAND MÊME, SI LES CATHOLIQUES AVAIENT CHOISI
LE KAVA PLUTÔT QUE L'HOSTIE,
IL Y AURAIT plus DE MONDE DANS LES égLises…
Cette phrase est de l'humour, je ne veux offenser personne.



XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXZ'avez compris la parabole avec le choco- XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXlat, les goûts différents, tout ça ?

Lundi 3 juillet 2006 à 20:32







Je vis dans un monde baigné d'amour
XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXL'amour, c'est rose léger…


Je choisis d'écrire dans un parc pour le calme Et pour le banc. Autre option possible : le bar, le café, le troquet du coin. On enlève alors la quiétude pour le foisonnement incessant des allées-venues. Mais surtout, le parc est gratuit ! Dans un café, on me prendrait un peu de l'argent que j'ai, il faudrait que je consomme.

Pour me rendre ici, j'aurais du compter le nombre de situations amoureuses que j'ai croisées. Je ne parle que des affiches.

LE SAVIEZ-VOUS ? Savez-vous pourquoi, dans la publicité, tout le monde vous sourit ?
Parce qu'ils sont payés pour VOUS sourire.

Et aussi tous ces couples-à-petits-gestes sur ma route. Mon œil les voit ! Si j'y pense, ils peuvent être pris chacun comme le symbole unique de ce qui me manque.



Je lui dit :
_je suis disponible à l'amour

En peu de mots, trouver comment résumer les kilomètres de pentes regravies.                                   Sisyphe, tais-toi et pousse !


C'est que je me suis réveillé avec une pensée négative ! Je sais ce que c'est, je sais comment ça marche :
                                        _Ma vie manque un peu de roumaine...


Pour une rencontre de hasard, je tisse un délicat château de langage et voilà que j'y habite. On n'est jamais aussi bien que chez soi.


XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXJ'ai une amie qui n'aime pas XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXle chocolat. J'ai beaucoup XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXde mal à comprendre ça ! XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXComment ça se présente un XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXmonde sans dévorer de XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXchocolat ? Je ne peux pas XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXcomprendre, mais je XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXl'accepte. Tout le monde neX XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXpeut avoir les même goûtsXXX XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXque moi.

Un petit garçon en short rouge, la peau très blanche, les jambes maigres, chaussettes en accordéon, vient de me lancer son ballon sur les pieds. Je le lui rend avec un sourire de douceur. Il repart en tentant de courir aussi vite que le lui permettent ses jambes de coureur débutant.

Je suis envahi de mots ces jours-ci, cela déborde le langage.
J'ai longtemps retenu tout ça. Maintenant, ça se bouscule à l'entrée comme un troupeau d'animaux qu'on libère enfin.

XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXElles traversent la place avec le rythme
XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXDes algues au bord de l'océan.

Des murs entiers de phrases me TOMBE

J'aimerais bien savoir pourquoi Cowblog a coupé mon article !!!
Je dois tout réécrire !!!
xxxxxxxxxxxxxxxxxx

Dimanche 2 juillet 2006 à 22:18

XXXXXXXXXXXXXXXXXXXX«Ce curé a toujours été pour moi un homme XXXXXXXXXXXXXXXXXXXde bon conseil. Il était sensible à mes égards XXXXXXXXXXXXXXXXXXet très touché, parce qu'il avait compris que je XXXXXXXXXXXXXXXXXne le recherchais pas pour Dieu, mais pour XXXXXXXXXXXXXXXXlui-même. Il était très susceptible, là-dessus. Si XXXXXXXXXXXXXXXj'étais curé, j'aurais moi aussi ce problème, je XXXXXXXXXXXXXXsentirais toujours que ce n'est pas vraiment moi qu'on XXXXXXXXXXXXXaime. C'est comme ces maris dont on recherche la XXXXXXXXXXXXcompagnie parce qu'ils ont une jolie femme.
XXXXXXXXXXXL'abbé Joseph me témoignait donc une certaine sympathie XXXXXXXXXXau bureau de tabac en face, le Ramsès.
XXXXXXXXXJ'ai entendu une fois mon chef dire à un collègue : "c'est un XXXXXXXXhomme avec personne dedans." J'en ai été mortifié pendant XXXXXXXquinze jours. Même s'il ne parlait pas de moi, le fait que je m'étais XXXXXXsenti désemparé par cette remarque prouve qu'elle me visait : il ne XXXXXfaut jamais dire du mal des absents. On ne peut pas être là vraiment XXXXet à part entière; on est en souffrance et cela mérite le respect. Je dis XXXcela à propos, parce qu'il y a toutes sortes de mots comme "pas perdus" XXqui me font réfléchir. "C'est un homme avec personne dedans".

AaAah quand Romain Gary se cachât
sous la casquette d'Emile Ajar, quand même,
ce fut avant tout pour s'amuser à écrire !!!

Emile Ajar - Gros-Câlin - Folio poche, normalement...

OoOoOoh c'est un blog où il y a de quoi cliquer ici ! C'est bien ! Ça ouvre l'esprit !

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