Lundi 24 juillet 2006 à 21:26

Attention, cet article contient les mots "cul", "seins" et "baiser" (des mots !)


Les femmes célibataires
prennent un chien ou un chat à la maison pour avoir quelqu'un à qui parler. Les soirs de déprime, elle doivent sans doute se retrouver sur le canapé et, les larmes coulant sur les joues, maculant le moche pantalon de jogging qu'elles portent,
un mug rose de tisane à la main (pour celles qui ne sombrent pas irrémédiablement dans l'alcool), papoter avec l'animal pour se rassurer. Elles interprètent alors la moindre mimique dudit comme un acquiescement ou, pour le moins, comme un signe de soutien.



Les hommes célibataires prennent un chat ou un chien pour que quelqu'un les attendent à la maison, mais quelqu'un qui au moins ne leur demande ni de détailler leurs sentiments, ni d'écouter pendant des heures l'autre discourir sur des nuances de sentiments dont ils n'ont pas le décodeur. Ils peuvent à l'inverse, de temps en temps et uniquement quand l'envie leur en vient, en placer une sans être interrompu. NI ANALYSÉ !


[Elle dit : _Si je viens chez toi, je voudrais que tu enfermes le chat
dans la cuisine ! Je dis : _ Hors de question ! ce chat habite ici.
Mon chat n'a pas de problème avec toi ! (je suis souriant)… Elle est finalement repartie et le chat
dort tranquillement sur le sol. J'espère qu'il n'a pas trop chaud !]



XXXXXXXXXXXXXJupe,     jambes longues,     sandales expansées,     cheveux mis comme ça sur le dessus (bon sang comment font les femmes pour se coiffer avec autant d'aisance ! Elles attrapent leurs cheveux, les amènent sur le dessus du crâne et se lancent dans la fabrication d'un chignon, sans jamais avoir besoin de miroir ! De la magie !),     forme des hanches sous le tissu léger,     le cul,     taille fine,      mains,     bras longs et maigres,     seins (sans a priori, je précise, juste : seins !),     cou qui s'élance,     visage : sourire, yeux fendus d'asiatique, expression.     Je détaille dans le rayon des limonades cette grande chinoise (plus grande que moi !).     Elle a le sourire boudeur de celles qui cherchent sans trouver.     Je remplis mon caddie® de bouteilles jaunes, transparentes et noires : la chaleur de l'été rend mon frigo plus rimbaldien.     Elle me demande dans un français âççentùé mais correct : _Vous pouvez me dire laquelle n'a pas de sucre ?     Je souris.     Je la regarde officiellement (elle sait et accepte que je la regarde) : _Le problème, c'est que la limonade, c'est forcément sucré ! Mais tu peux prendre celle-ci qui est aux édulcorants.     J'essaie d'expliquer de manière limpide ce que sont les zé-dul-corants.     Elle prend la bouteille entre ses mains et l'observe.     Elle le fait comme je regarderais un objet d'une culture africaine,     comme je regarderais un objet inconnu ET étranger     (quand vous êtes à l'étranger, même les rayons des supermarchés sont exotiques !).          Soudain,     elle redresse la tête (mouvement souple du cou),     me regarde,     passe la bouteille dans la main gauche,     rapproche les pieds l'un de l'autre,     se remet D-R-O-I-T-E, d'aplomb     et me tend l'autre main.     Une accolade palmaire !     Je suis surpris ! Je pense une milliseconde à lui baiser le dessus de la main     _Merci dit-elle avec un grand sourire de petite fille ravie          Cependant que je tiens ses doigts à elle au creux de ma main à moi !

Elle s'éloigne.

    
Sa nuque,     son pas,     le cadencé é l é g a n t   de sa marche.     Les chinoises sont très aimables, pensé-je…

Lundi 24 juillet 2006 à 1:32


Que je sache, D.ieu a créé l'homme à son image.
Il l'a posé dans un jardin tout-équipé, lui a donné une compagne à honorer avec amourtringler sa pute» dit Sinziana qui est une femme réaliste, elle !)

Je ne crois pas que, dans la Bible, ils parlent du travail à l'usine,
ou de l'absence d'usine et du chomage, ni des assedics, ni du Medef
(Le Mouvement des Entreprises DE France ? Vers l'étranger ! Lâcheurs !!!),
et encore moins du Libéralisme® C'est quoi toutes ces conneries sur l'économie alors ?

Lundi 24 juillet 2006 à 0:37

Je continue de penser que chaque vie se vaut et que chaque vie prend des virages surprenants, tout le temps, à chaque instant. Ce qui m'arrive à moi personnellement (je parle du moi de chacun, hein ? pas de moi-perso !) est unique. Je suis la seule personne de cette planète à avoir connu TOUT ce que j'ai   c--o---n----n-----u.
XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXEt toutes celles, aussi !

Je sais que ma vie personnelle (bin qu'est ce que ça fait là, ça ? Henri, je l'ai retrouvée !!!) est une suite de virages qui pourrait en surprendre plus d'un. Je sais que j'ai laissé derrière moi des personnes qui pensaient m'aimer à leur manière ("pensaient m'aimer" le doute que ça implique !). Peut-être n'étais-je pas dans cette même manière de les aimer en retour (ce serait comme refuser un match de tennis parce qu'on préfère le vélo, en quelque sorte, voyez ?) peut-être avais-je tout simplement changé (Comme il est terrible, à quarante ans, de voir que, contrairement à ce qu'on aimerait croire, il est presqu'impossible à dix-huit ans d'avoir suffisamment compris (le monde, les autres, les relations que cela suppose, les relations entre les autres, soi dans tout ça), pour être capable d'aimer vraiment comme on aime quand on aime vraiment), peut-être ne me sentais-je pas digne de cet amour, cela arrive parfois, errare humanum est, n'est ce pas ?

On ne se rend pas compte que notre liberté suppose celle DES AUTRES.

D'autres personnes sont restées, d'autres encore sont venues, ou reparties. La vie est un mouvement permanent que rien ne justifie.
XXXXXXXXXXXXXXXXX[RIEN À COMPRENDRE. ACCEPTER LE SPECTACLE !].

Sur le moment, j'ai pu regretter certains départs. Ça passe pas t....o....u....t....s....e....u......................L, c'est un problème de réglage quant à ma sincérité. Mais la vie, plus tard, donne un sens à ce qui est arrivé. Cela s'accompagne généralement d'un fÔrt s  e  n  t  i  m  e  n  t de bonheur (le service est de plus en plus long ici ? Non ?) Par exemple, quelqu'un apporte une lumière neuve dans votre vie (mais où vais-je mettre cela ? Moi qui n'ai même pas de vase ?), et alors, peu après, dans les secondes qui s      u     i    v   e  n t,   votre cerveau vous fait un plan large, une vue d'ensemble sur le déjà-vécu ! Une seule pensée : Quel bonheur que LIBUJP  m'ait quitté !!!
XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX[C'est bien, c'est interactif, on peut mettre le prénom qu'on veut !]

Mes meilleur(e)s ami(e)s sont des gens bien. Je les estime parce qu'ils sont capables de me dire quand je me trompe. Quand ils m'envoient de tels signaux d'alerte, je les écoute. Enfin, je devrais !

En ce moment, ma vie est une sorte de carrefour où je me tiens assis (_Ça va pas faire mal, hein docteur ? _Non, non, rassurez-vous, vous avez du courage, vous ne sentirez presque rien) Je regarde comment ça tourne, tout ça.
XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX[Oubliez le centre du manège, c'est pas important]

J'observe les gens dans leurs VÉhicuLes.
Le tuning pour se faire exister. La chirurgie esthétique, c'est du tuning pour filles !

Ça pleins-phares, ça klaxonne, ça ronronne, ça zigue-zague, ça carbure, ça rétrograde aussi (mais qui sont les 261 visiteurs d'hier sur sans-queue-ni-tige alors qu'il ne s'y passe rien depuis le lundi 17 juillet 2006 à 06:52 ? Je m'le demande !!! Rien qu'en écrivant ça, je fais changer ses stats !!!), bref, y'a de la vie, ça s'agite. J'absorbe tout ça, j'avale, je me nourris, j'apprends beaucoup, encore et toujours.


[
J'ai d'plus en plus peur des filles
Qui me déshabillent
Rien que d'un regard
C'est déjà trop tard
Elles ont tout vu : le gras est là
La faute à l'estomac
Les bourrelets mous j'emballerai pas
J'suis sapé comme un menteur
Elles ont pas le coeur
Y'a plus qu'à se la jouer douce
Je m'retire je m'retrousse
Je retourne dans ma housse

J'suis un Don Juan sentimental
Ephémère et fatal
Je veux la totale
Mais je suis détesté du destin
J'emballe que dalle
J'arrive à rien
J'voudrais être khalife à la place du khalife
Violoniste émigré juif
Un dieu grec un roi du pétrole
Mais chuis pas élu non
Je suis qu'un goy
Passe-moi ton Playboy

Moi j'm'en bats les pouces
Je m'retire je m'retrousse
Je retourne dans ma housse
Tiens, passe moi ton Penthouse

J'ai d'plus en plus peur des filles
Qui me déshabillent
Rien que d'un regard
C'est déjà trop tard
Elles ont tout vu : le gras est là
La faute à l'estomac

Moi j'm'en bats les pouces
Je m'retire je m'retrousse
Je retourne dans ma housse
Passe-moi ton Penthouse

Elles me r'gardent pas
Elles montrent leurs yeux
Elles dansent que pour elles
Elles écoutent que leurs boucles d'oreille
Tant pis c'est pas ma nuit
Mais j'vais essayer d'trouver ça joli
Tiens passe-moi ton Lui

Je m'retire je m'retrousse
Je retourne dans ma housse

Monsieur s'il vous plaît :
Le Monde ! Et Elle.

Paroles : Philippe Léotard - Musique : Art Mengo, Jean-Pierre Mader. 1996
Un extrait ICI (radins !!!


[_A un moment, je l'ai trouvé un peu tristounet, j'ai crains le pire !
_Ah ! Et alors ?
_Et bien, il termine par "Et Elle" ! C'est plein d'espoir !
_Ah ! Et c'est bien ça ?
]




Dimanche 23 juillet 2006 à 1:10


XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXA peine tu commences à aimer ta barbe, il faut déjà se raser…

Fallez pas me provoquer inutilement avec ce Môssieur Marc Lévy. Puisqu'il est cité partout (avec Nothomb et Beigbeder, cherchez l'intrus !!!) dans la rubrique auteurs préférés (moi aussi, je ne pioche que parmi ceux que j'ai lus !!!), on y va, on le cite, l'écrivain :


XXXXXXXXXX«tous les rêves ont un prix !» p.84
[Ça démarre bien !]

XXXXXXXXXX«tant qu'il y a de la vie, il y a de l'espoir, [] tout est possible» p.87
[combien j'ai payé ce livre, déjà ? Ah ouaih, vraiment, tout est possible !]

XXXXXXXXXX«Personne n'est propriétaire du bonheur, on a parfois la chance XXXXXXXXXXd'avoir un bail, et être locataire. Il faut être régulier sur le XXXXXXXXXXpaiement de ses loyers, on se fait exproprier très vite.» p.91
[C'est ça, tous les célibataires, dehors ! Les appartements seront désormais réservés aux couples amoureux ! Chouette, les loyers vont baisser !]
(Ça a son petit relent religieux ça ! Si tu travailles bien, D.ieu va te féliciter !!!)


XXXXXXXXXX«tu es là, tu existes, parce qu'un moment de toi,
XXXXXXXXXXc'est déjà immense.» p.216
[Autre version : "tu vis, tu respires, un souffle de toi, c'est déjà immense" (version soft et polie !)  ou encore : "tu écris, tu vends, une phrase de toi, c'est déjà immense !"

XXXXXXXXXX«Hier est passé, demain n'existe pas encore, c'est aujourd'hui
XXXXXXXXXXqui compte, c'est le présent» p.216
[Là je suis d'accord ! Mais si demain n'existe pas, comment est possible la phrase ci-dessous ? Hein ?!?]

XXXXXXXXXX«Je pense à ces minutes présentes, elles sont éternelles.» p.226
[Vous connaissez ce film ou Bill Murray (je crois !) se réveille tous les matins pour vivre la même journée ? Non ? Moi, la prose de Marc Lévy, ça me fait ça ! C'est comme un collage de phrases à la con qu'il faut encore relire !]

XXXXXXXXXX«J'ai si peur, Arthur. J'ai si peur sans toi.
XXXXXXXXXXRetiens-moi encore un peu.» p.242
[C'est beau ! On dirait quand Arthur doit ouvrir la dernière boîte et qu'il fait suer tout le monde à faire semblant d'avoir peur pendant 107 ans ! "Retiens-moi encore un peu !" dit la candidate en larmes ! Z'avez remarqué, aussi, toujours au même moment du JEU (de cette émission, disons ! Eh ça existe en jeu de société ! Venez tous, on va jouer à "Les Boîtes", bin venez quoi !!), Arthur calme sa voix en vrai professionnel qu'il EST et là, hop !, il glisse une petite phrase sur les parents, la mère pour les filles ! Ou alors les grands-parents parce qu'il y aussi des candidats qui ont une vie difficile, il faut bien le dire ! "Alors, qu'est ce qu'elle dirait votre maman, si elle pouvait vous voir depuis là-haut" dit-il en désignant une rampe de projecteurs]

XXXXXXXXXX«Ce sont là des choses bien simples, parfois désuètes, mais ne XXXXXXXXXXlaisse pas les gens aigris, ou blasés dénaturer les instants XXXXXXXXXXmagiques pour celui qui sait les vivre. Ces moment-là portent
XXXXXXXXXXun nom : "l'émerveillement"» p. ??
[La pureté des sentiments = l'adolescence. Les aigris, les blasés = les adultes vus depuis l'adolescence (ne niez pas, je fus ados avant vous !). Avec ce shéma, on est sur du classique !]
Éditions Robert Laffond - Pocket - 2000 (dit Bébert dans l'métier !)


Si vous avez aimé Marc Lévy, vous aimerez "Dernier train pour l'amour" ICI  <--- là, allez, cliques !
[Et si vous aimez les romans-photo (moi oui, pour rire !!!), jetez un œil sur ce blog]

[Sinon, aujourd'hui, j'ai regardé sur une carte pour apprendre
où se trouve le Zaïre.
On y parle 221 langues pour 42,5 millions d'habitants !
Dont le Ngala, bien sûr !!! On a tort de ne pas s'intéresser, voyez-vous !]


PAR EXEMPLE, ANDRZEJ STASIUK, Contes de Galicie, Christian Bourgois Editions

MARISKA
La chaleur rend les gens fous. Vous avez déjà vu les prés secs flamber au mois d'août, quand le vent du sud répand du feu et qu'il n'y a plus que la terre noire, de la poussière noire, des os d'oiseaux, et les squelettes des couleuvres stupides sorties de sous la terre ? Quand on les prend dans la main, ils se pulvérisent. Non, vous n'avez jamais vu ça, pourtant c'est comme ça que ça devait être. De la chaleur, l'air comme un toit en zinc, et quand le vent souffle, une seule allumette suffit. Ça devait être comme ça. C'était la nuit et alors ? Je parle de la canicule, de la chaleur qui rentrait à l'intérieur de leurs corps avec la vodka. Une seule allumette suffit, un seul mot. La vérité de toutes façons, même si on avait été avec eux, impossible de la connaître…

…Où ça commence, et quand ? Moi je me souviens d'elle quand elle avait seize ans et qu'elle portait une robe blanche juste au-dessus des genoux. Début juin, ses jambes étaient déjà bronzées. Peut-être parce que personne l'avait jamais vue en pantalon, alors que les filles à l'époque portaient que ça. On passait par ici, par la place du marché, pour aller dans les roseaux au bord de la rivière. Les garçons devant, les filles derrière, c'est toujours comme ça : elles voudraient bien, mais elles ont la trouille. C'était la seule qui n'avait pas peur. Je me rappelle quand une fois, au printemps, en mai je crois, alors que personne se baignait et que les gars restaient sur la rive à tremper pieds et hameçons, elle s'est déshabillée : elle a déboutonné un truc et sa robe est tombée, elle en est sortie, et puis elle est partie tranquillement vers la digue que les Allemands avaient construite pendant la guerre avec des dalles de tombes juives. Un silence total. Tout le monde tournait la tête pour voir. Non, elle n'était pas toute nue. Elle avait quelque chose sur elle, mais peut-être parce que le vent dispersait ses cheveux noirs, elle était comme nue. Un vrai silence… Elle a marché jusqu'au milieu de la digue. L'eau était verte, il avait dû pleuvoir la veille, elle lui arrivait jusqu'aux chevilles, plus haut, elle était bronzée comme si elle avait passé sa vie allongée au soleil. Elle a regardé les mecs comme pour se moquer d'eux, elle a pris appui sur ces dalles en pierre, et elle a sauté. Tête la première. Là-bas, c était pas profond. Juste après la digue, on voyait le fond avec des pierres plus grosses que des têtes de chevaux. Elle a quand même regagné la surface. Et quand elle est sortie de l'eau, toute mouillée, poisseuse, tout le monde a vu qu'elle avait ce dont les mecs rêvent la nuit. Elle brillait comme un serpent. Elle s'est rhabillée sans même regarder leurs mâchoires pendantes et elle est partie…

[C'est quand même autre chose, non ? ALORS !]

Samedi 22 juillet 2006 à 8:27

hier
Voilà, là c'est parfait ! Un mot bien plus facile en fait…

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